L’endométriose est une maladie complexe, chronique, liée à la sphère gynécologique qui touche environ 10 à 20% des femmes réglées.
Elle se défini par la présence de cellules semblables aux cellules de l’endomètre en dehors de la cavité utérine ou à l’intérieur du muscle utérin (on parle alors d’adénomyose).
C’est une maladie hormone-dépendante car ces cellules endométriosiques vont réagir de la même manière que les cellules de l’endomètre aux fluctuations hormonales au cours du cycle: elles vont s’épaissir et se vasculariser puis saigner au moment des règles sauf que ce sang ne va pas pouvoir s’évacuer par le vagin et donc cela va entrainer la formation de tissus cicatriciel, de nodules, de kystes ovariens (endométriomes), des adhérences entre les organes…
C’est une maladie à caractère inflammatoire car ces cellules se situent là où elles ne devraient pas et cela va donc créer de l’inflammation (réaction du système immunitaire) qui est une des causes principales de la douleur.
C’est une maladie complexe qu’on pourrai aussi qualifier de systémique. Complexe car elle revêt des formes différentes, touchent les femmes de manières différentes, les symptômes sont tout autant différents… Systémique car car elle à impact plus étendu que la sphère gynéco: elle peut toucher le système digestif et urinaire, le système nerveux avec des douleurs neuropathiques, elle impacte la vitalité (fatigue chronique), l’équilibre hormonal au sens large (hormones du stress, thyroïde…) et une défaillance du système immunitaire est très probablement en cause également car son rôle devrait être de détruire ces cellules anormales.
Une femme peut très bien être atteinte à la fois d’adénomyose et d’endométriose. Sous l’influence de l’activité hormonale, la maladie peut débuter dès les premières règles ou survenir plus tard, et ses symptômes ne cessent en général (selon la médecine allopathique) qu’à la ménopause (nb: ces symptômes peuvent être mis sous silence par une révision de l’hygiène de vie globale et des techniques naturelles).
Les organes le plus souvent touchés en cas d’endométriose sont :
les ovaires
les ligaments utérosacrés
le rectum
la vessie
le vagin
Plusieurs organes peuvent être touchés chez une même patiente. Dans de rares cas, des lésions d’endométriose peuvent apparaître au niveau d’organes situés à distance de l’utérus, par exemple dans les poumons ou le cerveau. Concernant cette dernière localisation, seuls deux cas ont été rapportés à ce jour.[1]
Une endométriose est caractérisée de superficielle lorsque les cellule endométrioses tapissent les tissus du péritoine (tissus tapissant la paroi de l’abdomen et la surface des viscères) sans que l’atteinte soit profonde.
Une endométriose profonde correspond aux lésions qui s’infiltrent à plus de 5mm en profondeur dans le péritoine voir dans la couche musculaire des organes touchés (parole vaginale, vessies et uretères, ligaments utero-sacrés, colon, sigmoïde, rectum).
Il n’y a pas de corrélation entre l’intensité des douleurs et la profondeur des lésions. En effet, une atteinte superficielle, par l’inflammation et l’irritation engendrée peut provoquer de très fortes douleurs. A l’inverse une endométriose profonde peut être peu douloureuse vois asymptomatique.
Les différents types de lésions d’endométriose
Les lésions
On parle souvent des « lésions d’endométriose ». C’est la forme de développement de l’endométriose la plus courante. Il s’agit des cellules semblables aux cellules endométriales venues s’implanter, parfois profondément, à la surface de certains organes ou tissus, le plus souvent dans la cavité abdominale et plus rarement à distance.
Les kystes ou endométriomes
Appelés aussi « kystes chocolat » en raison de leur couleur et consistance car ils contiennent un liquide épais qui a la consistance du chocolat fondu. Ils touchent 17 à 44% des patientes atteintes d’endométriose.
Ils se développent au niveau des ovaires. Leur taille est variable et surtout peut varier dans le temps, la poche du kyste se remplissant de sang. Leur taille peut dépasser les 10cm. Une surveillance par imagerie est donc nécessaire. Les endométriomes siègent à l’intérieur de l’ovaire mais le contour n’est pas net et se mêle avec le tissu ovarien. Cette absence de « plan de clivage » rend l’ablation délicate car le risque est d’amputer la réserve ovarienne.
La présence d’endométriome peut altérer la fertilité mais ce n’est pas systématique.
Les nodules
Il s’agit ici d’une boule de tissus fibreux mesurant entre 1 et 5 cm que l’on retrouve sur les organes ou tissus voisins.
Les adhérences
Assez classique de la maladie, les adhérences sont des accolements entre les différents organes et tissus provoqués par l’accumulation de lésions d’endométriose et d’inflammation chronique. Cela peut provoquer des douleurs, un manque de mobilité des organes et entretenir l’inflammation.
L’endométriose peut être asymptomatique (absence de symptômes) comme elle peut se traduire par des douleurs, parfois très violentes, au moment des règles, parfois pendant les rapports sexuels (on parle alors de dyspareunie) ou lors de la miction (dysurie) ou défécation (dyschésie) et d’une possible altération de la fertilité.
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*** Je suis Monica Vaz, naturopathe experte dans l’accompagnement des femmes atteintes d’endométriose. Je suis également coach en transition de vie et facilitatrice de Breathwork-Rebirthing. J’ai à coeur de vous accompagner et vous soutenir pour que l’endométriose ne vous fasse plus souffrir et enfin vivre de manière plus sereine, joyeuse et libre !
L’hiver est déjà bien installé et avec lui arrive son lot de rhumes et autres affections ORL.
Bien que le rhume soit bénin, il peut être pénible à vivre et nous met bien raplapla. Voici mes conseils naturo pour en venir à bout rapidement.
♦ Adaptez votre alimentation:
◊ A travers le rhume, le corps cherche à évacuer un surplus de déchets de types colloïdaux (des colles sous forme d’écoulement nazal et de mucosités…). Il convient donc de tarir la source de ces déchets en supprimant, dès les premiers signes, et pendant quelques jours, TOUS les amidons avec ou sans gluten de notre alimentation: fini pain, pâtes, riz, pomme de terre, pates à tarte, biscuit, gâteaux, viennoiseries, farines… Place aux fruits et légumes !
◊ On supprime également les produits laitiers et le sucre (hormis les fruits) qui favorisent l’inflammation.
◊ On fait le plein de vitamines C anti-virale et qui agit sur le système immunitaire! C’est de saison, on consomme des kiwis, oranges, clémentines, pamplemousses, kaki, brocolis, choux de bruxelles, choux fleur…
◊ Consommez les fruits en dehors des repas pour faciliter la digestion.
◊ On pense aux allicées, ces aliments riches en soufre comme l’ail, l’oignon, le poireau, la ciboulette qui ont une action anti-microbienne. Consommez quotidiennement une petite gousse d’ail crue bien écrasée dans vos crudités, vinaigrettes ou avec un peu d’eau tiède et du miel.
◊ Les omégas 3 anti-inflammatoires sont essentiels au quotidien et encore plus en hiver: consommez des petits poissons gras, huiles de colza, lin, cameline, noix, oeufs dont le jaune reste coulant (idéalement du label bleu-blanc-coeur qui garanti une richesse en oméga 3).
◊ Ecoutez-vos sensations de faim. Vous n’avez pas faim ? Ne mangez pas ! Vous pouvez aussi vous préparer un petit bouillon d’os ou de légumes pour vous reminéraliser et vous réchauffer.
♦ Reposez-vous:
Le corps à besoin de repos pour récupérer et faire son travail de détox et de réparation.
Encore une fois, écoutez-vous ! C’est le moment de se coucher plus tôt, de faire des sièstes si vous en ressentez le besoin.
♦ Apportez de la chaleur:
Vous êtes frileux ? évitez de consommer les fruits le matin qui auront tendance à vous refroidir et vous acidifier d’avantage. Cosommez les avant le repas du midi (30 minutes avant) ou dans l’après midi (a distance des repas).
Adoptez la bouillotte ! Non ce n’est pas ringard et c’est tellement agréable ! Mettez-la à vos pieds pour les réchaufer ou sur le foie le soir au coucher.
Vous pouvez en profiter pour prendre un bon bain ou douche chaude aussi.
Attention à ne pas surchauffer les pièces non plus !
♦ Nettoyez votre nez:
Pratiquez 2 fois par jour, le nettoyage du nez soit avec un lota (recipient dans lequel on met de l’eau tiède avec du gros sel, que l’on verse dans une narine et l’eau ressort par l’autre narine) ou à l’aide d’un spray nasal avec du sérum de quinton (plasma marin isotonique).
Si vous avez la gorge douloureuse vous pouvez aussi faire des gargarismes avec du plasma marin (ou sérum de Quinton) isotonique.
♦ Préparez-vous des tisanes :
Vous pouvez vous préparer des tisanes qui viendront non seulement vous réchauffer et vous réconforter mais seront aussi très efficace pour en venir à bout de ce foutu rhume.
♥ Les feuilles de thym, d’eucalyptus et l’écorce de canelle sont anti-infectieux et stimulent l’imunité ORL.
Vous pouvez mélanger ces 3 plantes et en faire une décoction: Mettre une bonne pincée de chaque dans 50cl d’eau froide, porter à ébulition, laisser bouillir 2 minutes, retirer du feu et laisser infuser 10 minutes à couvert. A boire dans la journée.
♦ Utilisez la puissance de huiles essentielles* (HE) :
♥ L’HE de Ravintsara est un indispensable de la trousse à pharmacie. C’est une antivirale exceptionnelle, stimulante du système immunitaire, anti-infectieuse…
=> 1 à 2 gouttes sur les poignets et respirez profondément. 1 à 2 fois par jour.
=> En massage sur le thorax ou la plante des pieds: 4 gouttes dans 1 cuillère à soupe d’huive végétale, 2 à 3 fois par jour.
♥ L’HE de Niaouli ou Eucalyptus citronné: sont antivirales et antiseptiques des voies respiratoires:
=> A inhaler : mettre 1 à 2 gouttes sur un mouchoir et respirer profondément, 3 à 4 fois par jour.
=> En massage sur le thorax: 4 gouttes dans 1 cuillère à soupe d’huive végétale 2 à 3 fois par jour.
* Les HE sont contre-indiquées chez la femme enceinte, allaitante et le jeune enfant. Demandez toujours conseil à un spécialiste avant.
♦ En complément :
J’aime beaucoup utiliser les produits de la ruche et en particulier les produits de la marque Ballot-Flurin (je n’ai aucun partenariat avec cette marque mais c’est celle que j’utilise personnellement car les produits sont de grande qualité et très efficace):
♥ Propolis noire: antibactérienne, antivirale, antifongique, immuno-modulatrice, elle fortifie l’organisme.
♥ Spray nasal des Pyrénées: à utiliser dès les premiers signes.
♥ Spray nomade d’urgence: super efficace contre les maux de gorge, à utiliser dès les premiers signes.
Vous pouvez également en profiter pour faire une petite cure de vitamine C pour son action antivirale et de vous supplémenter en vitamine D3 issus de la lanoline de mouton ou du lichen, stimulante immunitaire globale si ce n’est pas déjà fait.
Voilà vous avez toutes les cartes en main pour en venir à bout de ce foutu rhume !
Il y a quelques mois j’ai écrit un article sur l’immunité et l’alimentation (ici). Face à l’état actuel des choses et la pandémie du COVID19, j’ai souhaité le compléter.
La naturopathie, qui a pour vocation avant tout d’accompagner l’organisme en moment de faiblesse, et le renforcer en prévention, peut-elle agir sur le renforcement de l’immunité dans le cadre du coronavirus ?
La Naturopathie est avant tout une médecine de prévention dont l’objectif est de rétablir l’équilibre biologique de l’organisme (l’homéostasie) lui permettant de retrouver sa capacité naturelle d’autoguérison.
Comment ? En ayant un terrain le plus sain possible, une force vitale optimale et un mental apaisé.
Je vous donne ici quelques conseils généraux et de bon sens pour mettre toutes les chances de votre côté pour passer au travers du virus. Néanmoins l’idéal est de consulter un naturopathe pour avoir des conseils individualisés afin de mettre en place une hygiène de vie adaptée et au long cours.
1°) AVOIR UN SOMMEIL SUFFISANT ET DE QUALITÉ.
Le sommeil est indispensable pour recharger ses batteries nerveuses et glandulaires pour faire face aux agressions de toutes sortes.
– Mangez léger le soir et le plus tôt possible en évitant les protéines au dîner (les prévoir plutôt le matin ou à midi) afin d’avoir digéré avant le coucher.
– Essayez de vous coucher 1h plus tôt et évitez les écrans 1 à 2h avant. On dit que les heures de sommeil avant minuit comptent double !
– Veillez à avoir une chambre propre, rangée et aérée quotidiennement.
-Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à faire une sieste (15 à 20 minutes maximum) ou des temps calmes dans la journée.
– Des plantes en tisane (2h avant le coucher pour éviter de se lever la nuit pour aller aux toilettes) aident à apaiser le système nerveux et donc favorisent le sommeil: tilleul, mélisse, marjolaine, fleur d’oranger, lavande, camomille… Vous pouvez également diffuser de l’huile essentielle de lavande pendant quelques minutes dans la chambre ou inhaler directement au flacon au moment du coucher.
2°) DONNEZ À NOTRE CORPS TOUS LES NUTRIMENTS ET VITAMINES DONT IL A BESOIN POUR BIEN FONCTIONNER.
Cela passe par une alimentation vivante et majoritairement végétarienne. Prévoir toujours une part de cru dans votre assiette et faites le plein de fruits et de légumes frais, de qualité biologique et de bons gras (huile de colza, de lin, noix, cameline pour les oméga 3 anti-inflammatoires et d’olive de 1ère pression à froid, avocats, oléagineux…).
Choisir de bonnes protéines comme les oeufs bio si possible labelisés bleu-blanc-coeur pour leur richesse en oméga 3, les graines germées, les algues, les petits poissons gras (riches en oméga3) comme la sardine, maquereaux, chinchard…
Favorisez les aliments riches en Vitamine C indispensables pour le bon fonctionnement du système immunitaire: kiwi, persil, agrumes (citron, oranges, clémentine…), poivron, brocoli, choux, cassis, acérola, épinards… A consommer crus de préférence (les vitamines sont détruites dès 45 degrés !)
Les produits de la ruches sont excellents pour booster l’immunité: pollen frais (en barquette surgelées dans les magasins bio), propolis et gelée royale.
Égayez vos plats avec des épices et herbes aromatiques: persil, thym, ail, oignon, gingembre, curcuma, poivre, cannelle, origan etc…
3) 70% DU SYSTÈME IMMUNITAIRE SE TROUVE DANS NOS INTESTINS.
On veillera donc à les chouchouter.
Tout comme il est important de bien s’alimenter, il est indispensable de bien éliminer. Une selle par jour c’est le minimum ! Si ce n’est pas les cas, vous pouvez faire une cure de psyllium (mucilage doux qui aide au transit sans agresser la paroi intestinale) que l’on trouve en magasin bio, boire suffisamment d’une eau faiblement minéralisée (Mont Roucous, Montcalm, Rosée de la reine…) ou boire des tisanes de plantes laxatives douces comme la mauve, l’hibiscus, guimauve ou plus fortes comme l’écorce de bourdaine (demandez conseil à votre naturopathe).
Consommer quotidiennement des aliments riches en pro-biotiques comme les légumes facto-fermentés, le kéfir ou kombucha.
Si vous avez un extracteur, faites vous des jus de légumes verts riches en chlorophylle qui purifient les intestins et renforcent l’activité gastrique.
Si vous avez assez de vitalité (un naturopathe saura l’évaluer si besoin), vous pouvez profiter du confinement pour faire une monodiète de pomme pendant 24h.
Vous pouvez également faire une cure de pro-biotiques. Le laboratoire COPMED propose un symbiotique (pré et pro biotiques) qui contribue à l’équilibre de immunité intestinale : « PROBIOTIQUES IMMUNITE » avec mon code praticien : A94393 à préciser lors de la commande.
4) BOUGEZ ET ALLEZ AU CONTACT DE LA NATURE.
La meilleure des détox c’est l’exercice physique. Il n’est pas encore interdit de sortir dehors donc profitez pour marcher, courir, faire du vélo, bref bougez.
Exposez-vous au soleil autant que possible et sans les lunettes. Le soleil permet la synthèse de la vitamine D indispensable au bon fonctionnement de notre métabolisme. On dit même qu’il s’agit d’une hormone plus que d’une vitamine tellement son champs d’action est important.
Si confinement il doit y avoir, dans ce cas faites des exercices chez vous: mettez la musique et dansez, on trouve beaucoup de cours de yoga sur youtube (j’aime beaucoup la chaîne YogaCoaching d’Ariane et c’est gratuit !), ou des exercices de renforcement musculaire (squats, fentes, planche, pompes…)
5) RESTEZ ZEN.
Le stress et les émotions négatives comme la peur ou l’angoisse affaiblissent considérablement le système immunitaire. Alors préservez-vous du stress ambiant.
Evitez de regarder ou d’écouter les informations en boucle. Une fois par jour suffit pour se tenir informé.
Profitez pour vous mettre à la méditation. Il existe plein d’applications gratuites pour débuter comme Petit Bambou, Namatata, ou Respirelax pour la cohérence cardiaque… Sortez vous promener dans la nature si possible (un parc même à Paris fait du bien !).
L’exercice physique là encore permet de se vider la tête et de retrouver la sérénité.
Certains compléments alimentaires peuvent vous aider à soutenir votre système immunitaires (à condition que les règles de base d’une hygiène de vie saine soient respectées !) :
– L’échinacée est une plante excellente pour stimuler les défenses immunitaires. Attention, elle est contre-indiquée pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes.
Vous pouvez vous la procurer en tisane dans les bonnes herboristeries. Attention elle est amer, mieux vaut la mélanger avec d’autres plantes pour améliorer le goût. Demandez conseil à votre naturopathe qui pourra vous proposer un mélange adapté.
. GRANUPHYTOL IMMUNITE du laboratoire COPMED contient de l’échinacée mais aussi de la vitamine D, du thym, du romarin, de l’ail… Pratique, on prend juste 1 stick par semaine ! Code praticien : A94393 à préciser lors de la commande.
– Extrait de pépin de pamplemousse de la marque CitroBiotic que l’on trouve facilement en magasin bio est très bien. Attention, le pamplemousse peut interférer sur la bonne assimilation du médicament et en inhiber ou en minimiser l’action. Renseignez vous auprès de votre médecin traitant. L’EPP est notament déconseillé en cas de prise d’immunodépresseurs, statines (molécules anti-cholestérol) et de traitements contre les troubles cardiaques. De manière générale, il est déconseillé de consommer de l’extrait de pépins de pamplemousse durant tout traitement médicamenteux.
–Les huiles essentielles* sont intéressantes:
HE de Ravintsara est antivirale surtout pour les voies respiratoires, anti-infectieuses et elle renforce l’immunité. En friction sur la face interne du poignet pure ou diluée dans une huile végétale, en massage sur le buste ou le dos diluée dans une huile végétale. Il est aussi possible de les utiliser en olfaction (on prend quelques inspirations au-dessus du flacon).
HE de Niaouli agit sur les bronches encombrées et favorise l’immunité.
HE d’Origan compact : agit également sur les infections bactériennes et virales et sur les immunités faibles.
*Attention: les huiles essentielles sont contre-indiquées chez la femme enceinte ou allaitante et chez les enfants. Dans tous les cas demandez conseil à votre naturopathe ou aromatologue.
Je le répète, ces produits sont des compléments, donc comme le nom l’indique ça vient en complément d’une hygiene de vie saine. En aucun cas ils n’ont pour vocation de « guérir » et ne doivent jamais remplacer un traitement prescrit par un médecin !!!
7°) SUIVRE LES RECOMMANDATIONS DES AUTORITÉS EN MATIÈRE D’HYGIÈNE POUR ÉVITER LA PROPAGATION DU VIRUS.
Je ne vais pas revenir là dessus car toutes les informations sont largement diffusées mais votre meilleur allié reste le SAVON pour le lavage des mains régulier. Faites preuve de bon sens et rappelez vous que la peur affaibli le système immunitaire.
8°) CONCERNANT LES ANTI-INFLAMMATOIRES:
Ces dernières heures, les autorités de santé ont alerté sur la prise d’anti-inflammatoires qui pourraient aggraver l’infection due au COVID19. N’arrêtez pas un traitement en cours sans l’avis de votre médecin traitant. Cependant, il est vivement conseillé d’éviter toute auto-médication.
Voici la liste complète des médicaments contenant des AINS selon le Vidal (Source: lefigaro.fr). En premier est indiqué le nom de la molécule, reprise pour les génériques, et entre parenthèses le nom commercial.
Attention, cette liste inclus des produits prescrits pour des pathologies chroniques, ils ne DOIVENT PAS être arrêtés sans avis médical :
Ces médicaments, sont loin d’être inoffensifs mais sont largement utilisés pour soulager des douleurs du quotidien: mal de tête, règles douloureuses, endométriose, arthrose…
L’inflammation est une réaction normale du corps pour se défendre d’une agression. L’inflammation se caractérise par :
une douleur, pour nous avertir que quelque chose ne va pas,
une rougeur liée à un afflux de sang qui amène localement les globules blancs défenseurs de l’organisme,
une chaleur : La hausse de la température locale (tout comme la fièvre au global) permet de tuer les pathogènes,
l’œdème: afflux de liquides participant aux défenses de l’organismes, et en comprimant les nerfs va induire la douleur.
Pour nous naturopathe, il parait évident de ne pas bloquer ce phénomène naturel de défense de l’organisme par de la médication chimique (cf. mon article « Et si on avait rien compris à la maladie?« ). Là encore des méthodes naturelles peuvent vous soulager et éviter la prise des ces médicaments:
Eviter les aliments pro-inflammatoires (viandes rouges, laitages, gluten, sucres), une monodiète ou un jeûne (si votre vitalité le permet) peuvent aider.
Les oméga 3 sont anti-inflammatoires (huile de colza, lin, cameline bio de 1ère pression à froid, les graines de lin moulues, petits poissons gras, œufs labélisés bleu-blanc-cœur, le curcuma associé au poivre…)
bouillotte chaude sur les zones douloureuses (ça marche très bien pour les douleurs lors des règles par exemple).
le froid soulage également. Testez pour voir ce qui vous convient le mieux (chaud ou froid car chaque personne est différente).
1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes peut soulager d’un mal de tête, un bain de pieds bien chaud également par exemple.
Demandez conseil à un naturopathe pour votre problématique particulière.
J’espère que cet article vous à été utile. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions en commentaire sous ce post, par mail: monicavaz.naturo@gmail.com.
Vous pouvez prendre rendez-vous directement sur Doctolib.
Considéré comme le 2ème cerveau, le ventre est le siège de l’immunité, des émotions. Il cristalise le stress et les tensions. Lorsque le ventre va mal, c’est tout l’organisme qui est impacté et la santé globale dépend beaucoup de son état.
La monodiète de raisin est très efficace pour effectuer sans difficulté majeure, une désintoxication à l’automne. Elle est à la fois détoxifiante et revitalisante. Parfait après les petits excès des vacances et avant d’affronter l’hiver !
Qu’est ce qu’une monodiète ?
Une monodiète consiste à ne consommer qu’un seul et même aliment pendant au moins 24h. Les quantités ne sont pas limitées, on mange selon sa faim.
Pourquoi faire une monodiète ?
Notre environnement et nos modes de vie font que notre organisme subit chaque jour un grand nombre d’agressions : additifs alimentaires, pesticides, pollutions, tabac, alcool, alimentation, sédentarité, stress… Ces toxiques sont normalement gérés par nos émonctoires (le foie, les intestins, la peau, les poumons et les reins) qui sont les filtres et les portes de sortie des déchets de notre organisme. Mais à force que les malmener, ils finissent par être saturés et ne font plus correctement leur travail. Notre terrain ou nos humeurs (sang, lymphe, liquides intra et extra cellulaires) s’encrassent et c’est alors qu’apparaissent les maladies.
Une monodiète permet de mettre notre système digestif au repos. Et quand on sait que la digestion peut accaparer jusqu’à 80% de notre énergie, on peut imaginer l’énergie économisée qui servira plutôt à l’élimination de nos déchets accumulés et à la réparation de nos tissus.
Les vertus du raisin :
Il est diurétique,
Il est très riche en antioxydant (resvératrol) qui permet de réduire les dommages exercés par les radicaux libres sur nos cellules,
C’est une bonne source d’oligoéléments : vitamines K, C, B1, B2, B6, manganèse, cuivre, fer, potassium et phosphore,
C’est également un atout pour le système cardio vasculaire,
Et il aurait des vertus anti cancer
Préparer sa cure :
Il convient de faire une petite descente alimentaire, 2-3 jours avant, en adoptant une alimentation végétarienne et en supprimant les excitants (alcool, café, thé, sodas, cigarette…) et les produits industriels.
Quelle durée ?
On peut faire une monodiète sur 1 jour et on peut aller jusqu’à 21 jours.
Si vous n’avez jamais fait de monodiète, commencez par une seule journée. C’est déjà très bien et vous ressentirez déjà un mieux-être surtout si vous avez fait une bonne descente alimentaire.
Pour les périodes longues, au-delà d’une semaine, je vous conseille de vous faire accompagner par un naturopathe qui pourra évaluer votre vitalité avant.
On peut également faire des monodiètes courtes mais plus régulièrement, par exemple 1 jour par semaine.
Quels raisins choisir et comment les consommer?
Je ne peux que vous conseiller d’acheter du raisins bio, histoire d’éviter de faire une monodiète de pesticides ! On le choisi bien mûr pendant sa pleine saison c’est-à-dire entre septembre et octobre.
Les variétés recommandées sont: le chasselas (blanc) en raison de la finesse de sa peau, de sa teneur en sucre équilibrée, et qui est bien digeste, en alternance avec le muscat (blanc ou noir) qui est plus sucré mais un peu moins bien toléré.
Il vaut mieux consommer les raisins entiers. La peau et les pépins se mangent (bien mastiquer !), ils vous apporteront des nutriments que ne contient pas la seule chair du fruit.
Et le vin ne fait pas parti de la monodiète hein !!! (j’en vois venir certains…)
Les quantités ne sont pas limitées. Ecoutez vos sensations de faim. En général, on consomme 1 à 2 kilos par jour répartis sur 3 à 6 repas dans la journée.
Tout au long de la journée vous pouvez boire de l’eau ou des infusions à distance des fruits.
Quels sont les bénéfices d’une monodiète de raisin ?
Repos digestif. Les intestins soulagés de toute fermentation et putréfaction sont balayés par les fibres du raisin, ils se régénèrent.
Drainage hépatique et rénal profond sans être agressif.
Amélioration des états inflammatoires…
Le teint s’éclaircit et la peau s’assainit.
Contres indications :
La monodiète de raisin est totalement contre indiquée aux diabétiques insulinodépendant, aux personnes digérant mal l’excès de sucre ou très affaiblies, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire, les personnes trop maigres, les enfants.
Attention : Entamer une monodiète n’est jamais anodin, votre vitalité doit être suffisante. N’hésitez pas à demander conseil à votre Naturopathe.
Le Printemps, c’est le réveil végétal. Et c’est au moment précis où la sève monte le long des arbres qu’elle est récoltée. La sève de Bouleau est un élixir vivant, riche en oligoéléments: calcium, potassium, manganèse, phosphore, silicium, vitamine C…
La qualité de la sève de Bouleau dépend beaucoup de la qualité des sols. D’où l’importance de bien la choisir. En France, elle est encore récoltée de façon artisanale.
Au moment de la récolte, sa couleur est claire et son goût assez neutre. Au fil des jours, le liquide va devenir plus trouble et son goût sera plus prononcé dû au process de fermentation qui apportera en plus des probiotiques bons pour notre ventre.
C’est une cure idéale à faire au Printemps pour ses effets à la fois drainant, diurétique et revitalisant.
La sève de bouleau aide à nettoyer notre organisme en profondeur.
=> Elle agit sur les reins, en augmentant la diurèse (production d’urine), permettant l’élimination des déchets acides comme l’acide urique, les cristaux ou sels, l’ammoniaque, les excès de médicaments… Elle limite la rétention d’eau, la cellulite et peut soulager les pathologies rhumatismales (liées au cristaux de sels dans les articulations), de peau (eczema sec, psoriasis…), ou les calculs rénaux.
=> Elle agit sur le foie en neutralisation des toxiques (pesticides, additifs alimentaires, médicaments résiduels…) et en favorisant l’élimination des graisses saturées en excès. Elle va également augmenter la production de bile qui va permettre d’évacuer plus facilement ces déchets hors de l’organisme via les selles.
Pas d’inquiétude donc si vous constatez une augmentation des urines et/ou des selles ou autres petites crises d’élimination (diarrhée, boutons…) passagères
En plus de son action détoxifiante, la sève de bouleau est également reminéralisante.
Elle est très riche en minéraux et oligo-éléments bio-disponibles, c’est à dire que notre corps peut immédiatement les utiliser sans nécessiter de transformation quelconque.
De plus, la sève est récoltée au moment de sa montée le long du l’arbre. Elle est donc chargée d’une énergie ou force vitale maximale que l’on retrouvera dans la boisson. Idéal donc pour recharger nos batteries après les longs mois d’hiver !
Bien sûr, comme pour toute cure, celle-ci est à faire dans le cadre d’une hygiène de vie équilibrée !
Bien choisir sa sève de bouleau:
Il faut choisir une sève de bouleau FRAICHE, non pasteurisée, sans conservateurs et de qualité biologique. L’idéal est d’acheter un cubi de 5 litres pour une cure de 21 jours que l’on conserve au frais. Il est conseillé de boire environ 25 cl le matin à jeun ou éventuellement en 3 prises dans la journée (matin à jeun, midi avant le déjeuner et le soir avant le dîner).
Depuis plusieurs années j’achète mon cubi (de sève) chez Vegetalwater. Ils récoltent la sève en Rhône-Alpes dans des forets sauvages sélectionnées pour la qualité des sols et loin de toute pollution. Ils assurent par des analyses réalisées chaque année, une sève pure, de qualité et riche en minéraux et oligoéléments.
On peut en trouver aussi en magasin bio mais faut surveiller les arrivages car ça part vite et la sève n’est récoltée que sur quelques semaines. Ne tardez pas à vous en procurer !
80% de la population occidentale serait carencée en vitamine D !
Selon une étude nationale Nutrition Santé 2006-2007, pour 79% des hommes et 81% des femmes, le dosage en vitamine D est inférieur au seuil optimal (concentration sérique en 25(OH)D inférieure à 75 nmol/L). Pour 36 % des hommes et 49 % des femmes, ce déficit est modéré (inférieure à 50 nmol/L) et pour 4% des hommes et 6 % des femmes le déficit est sévère (inférieure à 25 nmol/L).
Or, la vitamine D est très importante pour rester en bonne santé.
A qui la faute ?
Notre mode de vie moderne est une nouvelle fois en cause. Nous fabriquons notre propre vitamine D au niveau cutané sous l’effet des rayons du soleil. Or, on s’expose de moins en moins : travail en bureau, déplacement en voiture ou transport en commun, sports en salle, loisirs à la maison (TV, jeux vidéo, ordinateur) plutôt que des marches ou sport en extérieur etc…
En été, l’utilisation excessive des crèmes solaires plutôt qu’une exposition intelligente au soleil (aux heures les moins chaudes, à l’ombre d’un arbre…).
En hiver (d’Octobre à Avril), dans nos latitudes, le soleil est trop bas et les rayons UVB ne sont plus assez longs pour que notre peau puisse synthétiser la vitamine D.
Qu’est-ce que la vitamine D ?
La vitamine D ou calciférol, appartient au groupe des vitamines liposolubles. Mais de par son champ d’action elle est plutôt considérée comme une pro-hormone.
Il existe deux formes de vitamine D :
la vitamine D2 (ou ergocalciférol) synthétisée par les végétaux
la vitamine D3 (cholécalciférol) produite par les animaux. C’est la plus importante. C’est celle que l’on assimile le mieux et elle représente la quasi-totalité de nos apports en vitamine D (80 à 90%).
Quel est son rôle ?
La vitamine D est surtout connue pour son rôle dans le métabolisme phosphocalcique. C’est-à-dire qu’elle va réguler le taux de calcium et de phosphore dans le sang en facilitant leur absorption par l’intestin et en diminuant leur élimination par les reins. Elle favorise la fixation du calcium dans l’os, aidant les os à grandir et à rester solides.
Une carence en vitamine D entraîne un rachitisme chez l’enfant et l’adolescent, une ostéomalacie chez l’adulte et l’ostéoporose chez les personnes âgées.
Petite réflexion personnelle: On entend toujours, que ce soit dans les médias ou même chez les médecins allopathes, qu’il faut absolument manger au moins un produit laitier à chaque repas, qu’ils sont « nos amis pour la vie » (merci le lobby) alors même que l’on sait qu’ils sont pro-inflammatoire et responsables de bon nombre de maladies dont l’ostéoporose et les cancers hormonaux-dépendants. A côté de ça, on ne nous fait pas la publicité de la vitamine D qui, elle, est indispensable à la fixation du calcium sur nos os alors même que nous sommes, pour la plupart d’entre nous, en carence… Peut être parce que la vitamine D est gratuite et que l’on préfère nous faire dépenser notre argent en achetant des pots de crèmes solaires chimiques…
En permettant de maintenir un taux de calcium sanguin (calcémie) optimal, la vitamine D permet aussi d’assurer une contraction musculaire efficace, une bonne transmission nerveuse et une bonne coagulation.
Mais son rôle va plus loin :
La vitamine D est un grand régulateur immunitaire et pourrait donc prévenir des maladies auto-immunes (sclérose en plaques, diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde…),
Elle régule la pression artérielle, c’est un protecteur cardiovasculaire,
Elle est anti-inflammatoire,
Elle lutte contre la fatigue chronique, la dépression, et les infection hivernales,
Elle améliore la cicatrisation,
elle possède un pouvoir anti-cancer. Une carence en vitamine D serait promoteur du cancer du pancréas notamment,
etc…
La vitamine D joue donc un rôle majeur sur tous nos systèmes et sa carence serait impliquée dans bien des maladies (des petites infections, aux douleurs musculaires, en passant par la dépression hivernale, l’autisme, cancers, diabète…) et sur le taux de mortalité.
Où trouve-t-on la vitamine D et comment prévenir les carences ?
LA VITAMINE D À UNE DOUBLE ORIGINE.
Elle peut être apportée par l’alimentation comme les poissons gras (saumon, maquereau, hareng, les sardines, anchois, foie de morue), les œufs, le beurre. Ce ne sont pas des produits que nous consommons en grande quantité et ces apports sont assez faibles. Ils ne couvrent donc qu’à peine qu’1/3 des besoins.
Pour les 2/3 restants, la vitamine D est synthétisée par l’organisme au niveau de la peau sous l’action des rayons solaires. Le soleil représente donc la principale source d’apport en vitamine D.
Inactive à ce stade, elle sera successivement traitée par le foie puis par les reins pour arriver à sa forme active. La vitamine D fabriquée par la peau est mise en réserve au niveau du foie, du muscle et du tissu adipeux et utilisée par l’organisme au cours des périodes hivernales.
La quantité synthétisée dépend notamment de l’heure de la journée, de la saison, de la latitude, de la surface de peau exposée, de la pigmentation de la peau et de l’utilisation ou non de crème solaire.
En général, d’Avril à Octobre, le rayonnement solaire est suffisant pour que notre organisme fabrique la vitamine D (variable en fonction des régions). Il est alors conseillé de s’exposer 10 à 20 minutes par jour au soleil en découvrant le corps autant que possible. Au minimum le visage, bras et jambes. Tout nu c’est encore mieux En fonction de l’intensité des rayonnements on choisira le moment de la journée adéquat pour obtenir une légère coloration rosée de la peau (pas un coup de soleil). En milieu de journée si le soleil ne tape pas trop fort ou plus tôt le matin ou en fin de journée en période estivale. Bien sûr, pendant ce temps d’exposition on ne met pas de crème solaire (mais je le rappelle, on ne doit non plus attraper de coup de soleil !).
Octobre à Mars, en France, le niveau d’ensoleillement ne permet plus la synthèse de vitamine D et bien souvent le stock n’est pas suffisant. On rentre alors en carence et la supplémentation est alors conseillée.
Idéalement, il faudrait faire doser son taux de vitamine D afin d’ajuster les doses. Or, la sécurité sociale a dé-remboursé son dosage à titre préventif (sauf suspicions de certaines maladies). Rare sont donc les médecins qui le demandent. Mais, à titre privé, on peut aller le faire en laboratoire (environ 20€ et pas besoin d’être à jeun pour la prise de sang).
Selon les études, le taux « normal » de vitamine D varie, mais la norme semble être comprise entre 50 et 150 nmol/l et le niveau de toxicité est fixé au-delà de 10 000 Unités Internationales (UI) / jour. Ce niveau de toxicité ne peut pas être atteint par une exposition quotidienne au soleil.
Les médecins prescrivent, en général, des ampoules UVDOSE dosées à 100 000 UI (Unités Internationales) à prendre en 1 seule prise car celles-ci sont remboursées.
En naturopathie en déconseille fortement ces ampoules car elles sont inefficaces et peuvent même être nocives :
Si vous avez bien suivi, vous avez noté que le seuil de toxicité de la vitamine D a été fixé par la communauté scientifique à 10 000 UI. Or ces ampoules, à prendre en une seule prise, contiennent 100 000 UI !!!! (sans commentaires !)
C’est un produit de synthèse qui est donc moins bien assimilé. C’est pour cette raison que le dosage est très élevé.
Ces ampoules contiennent des adjuvants toxiques.
Prendre ainsi une grande quantité de vitamine D fait augmenter son taux rapidement mais il retombera tout aussi rapidement avec à la clé une nouvelle carence.
Il est donc plutôt conseillé de prendre de petites doses de vitamine D chaque jour qui seraient équivalentes à une exposition quotidienne au soleil.
Il existe 2 types de vitamine D naturelles:
La vitamine D3 ou cholécalciférol est issue de la lanoline qui est substance naturelle de la laine (de mouton souvent). Cette molécule est également synthétisée au niveau cutané sous l’effet des rayons UVB et est identique à celle que nous produisons.
La vitamine D2 ou ergocalciférol est d’origine végétale et provient d’un champignon parasite du seigle.
La vitamine D3 est plus efficace que la D2 (il faut prendre plus de D2 pour arriver à un même taux sanguin) et la D3 étant identique à celle que nous produisons, il est donc préférable de choisir la vitamine D3.
La vitamine D étant liposoluble (soluble dans les graisses), il est préférable de la prendre au cours d’un repas. La présence de lipides aide à l’assimilation. La quantité à prendre dépendra de vos besoins mais on estime que l’équivalent de 4000 à 5000 UI par jour est suffisant. Attention, en fonction des laboratoires, le dosage en vitamine D par goutte peut varier.
Demandez conseil à votre naturopathe, médecin ou pharmacien pour vous supplémenter au mieux en fonction de vos besoins.
En cette saison j’ai envie de vous parler des produits de la ruche car ils recèlent de vertus santé incroyables et sont de formidables alliés pour combattre bon nombre de petits troubles de l’hiver mais pas que…
Partons donc à la découverte des ces merveilles que les abeilles ont à nous offrir.
La Gelée Royale
La gelée royale est une substance laiteuse sécrétée par les glandes des abeilles nourricières. La reine s’en nourrit exclusivement tout au long de sa vie. C’est ce qui expliquerait en partie que la reine vive 40 fois plus longtemps que les ouvrières.
Propriétés:
o La gelée royale est un excellent tonifiant physique et psychique. Idéal donc d’en faire une cure (21 jours) en cette saison hivernale histoire de nous redonner de l’energie! Elle améliore l’état général sur tous les plans: elle fortifie les défenses immunitaires, augmente l’énergie vitale et la libido, améliore la qualité du sommeil, régule le cholestérol, prévient de la dégénérescence neuronale, stimule la mémoire…
o Je vous conseille de la consommer fraîche et pure, en dosette d’1 gr / jour. Elle doit être conservée au frais dans des pots en verres.
Attention! la gelée royale est un produit cher. Exigez de connaître la provenance (gare à la gelée royale provenant d’Asie) et préférez les apiculteurs français. Choisissez une gelée royale fraîche, non transformée, non congelée qui conserve et préserve toutes les qualités donc tous les bienfaits pour votre santé.
Le Pollen
Lorsque l’abeille butine une fleur, elle fait tomber les grains de pollen sur son corps, elle l’humecte avec du nectar de miel afin que ça ne s’envole pas puis elle les brosse méthodiquement pour en faire une pelote qu’elle rapporte dans des corbeilles situées sur ses pattes arrières. Lors d’un vol, l’abeille ne visite qu’un seul type de fleurs. C’est pourquoi les pelotes sont de couleurs différentes, chacune portant l’empreinte d’une origine botanique. Ces pelotes sont ramenées à la ruche où elles sont décrochées et emmagasinées dans des cellules. Dans la ruche, le pollen va fermenter, ce qui améliorera sa conservation, facilitera sa digestion tout en dégradant une partie des molécules qui le rendent allergisant.
Propriétés:
Je conseille vraiment de choisir du pollen frais surgelé (et non sec). Congelé immédiatement après la récolte, le pollen, aliment « vivant », conserve toutes ses propriétés nutritives.
Sa richesse exceptionnelle en ferments lactobacilles, le rend particulièrement intéressant pour l’équilibre de la flore intestinale. Le pollen est également riche en enzymes, en protéines, en glucides, en minéraux, en oligoéléments, en anti-oxydants, en fait un « superaliment » très complet. Il agit sur la vitalité, les défenses immunitaires, la digestion, il est antioxydant et oxygénant cellulaire…
Comme pour le miel, il existe des pollens spécifiques reprenant en plus des vertus citées, les vertus spécifiques des plantes dont ils sont issus:
LE POLLEN DE CISTE : L’ALLIÉ DE LA FLORE INTESTINALE
LE POLLEN CRU DE PISSENLIT : NETTOYANT DU SYSTÈME INTESTINAL
LE POLLEN CRU DE SAULE FRUITIER : POUR UNE BONNE VISION
LE POLLEN CRU DE SAULE: REVITALISANT GRÂCE À SA GRANDE RICHESSE NUTRITIONNELLE
LE POLLEN CRU DE CHÂTAIGNIER: ANTI-STRESS
LE POLLEN CRU DE CERISIER : POUR UNE BELLE PEAU
LE POLLEN CRU DE BRUYÈRE : POUR LE DRAINAGE ET LA DÉSINTOXICATION
LE POLLEN CRU D’AUBÉPINE : FAVORABLE AU SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE
On le trouve sous forme de barquettes surgelées dans les bons magasins bio et il se conserve au congélateur. Il est très facile de prélever une cuillère à soupe chaque jour pour le mélanger à une compote, miamÔfruit, le saupoudrer sur une salade de fruit…
Le pollen fait parti de mon petit déjeuner Une cuillère à soupe chaque matin !
La Propolis
La propolis est une substance résineuse constituée de divers produits végétaux mélangés avec les sécrétions salivaires de l’abeille. C’est seulement à l’issue de cette transformation que cette résine devient « Propolis ».
Les abeilles emploient la propolis pour colmater les trous de la ruche, mais également pour l’assainir. La propolis leur permet aussi de momifier les intrus qu’elles tuent comme les rats, les souris ou les lézards. Trop gros pour être évacués de la ruche, ils sont ensevelis dans la propolis afin d’éviter leur décomposition et tout développement microbien.
Propriétés:
On devrait tous avoir de la propolis à la maison tant ses propriétés sont nombreuses.
La propolis est un antibiotique naturel à large spectre, antivirale, antifongique, anesthésiante (antalgique), anti-inflammatoire, elle agit sur les défenses immunitaires, associé au miel c’est un excellent cicatrisant. On peut prendre de la propolis en en action préventive contre les rhumes, pharyngites ou extinctions de voix, comme stimulant pendant 20 jours ou en cas de maux de gorge sous forme de comprimés ou de spray.
Le Miel
Le miel est une substance sucrée que les abeilles fabriquent à partir de nectar de fleurs. Elles déposent le nectar dans les alvéoles des rayons de la ruche et l’entreposent pour le consommer en hiver.
En plus d’être un régal pour les papilles, le miel est reconnu depuis l’antiquité pour ses vertus thérapeutiques.
Le miel est un sucre naturel. Malgré sa forte teneur en glucides, le miel élève moins le taux de sucre sanguin (glycémie) que le glucose ou le saccharose. Il est également moins calorique que le sucre (300 Kcal pour 100 gr vs 400Kcal pour le sucre blanc).
Le miel est réputé pour ses pouvoirs cicatrisants en cas de brûlure ou blessures cutanées. Il est antiseptique et antimicrobien. Parfait contre la toux, les maux de gorge et les rhumes de l’hiver.
Chaque miel à des propriétés qui lui sont spécifique :
Acacia = action anti-inflammatoire, soulage les maux de bronches, gorge, dents
Chataigne = allié du système hépatique et immunitaire et aide à la cicatrisation
Agrumes = action sédative, état spasmodique et nerveux
Lavande = favorise la régénération cellulaire donc utile pour les affections de la peau
Bruyère = Action diurétique et antirhumatismale, voies urinaires
Le miel est considéré comme un super aliment. Il est dommage de le dénaturer en le chauffant par exemple dans sa tisane comme on le voit souvent. Mieux vaut en manger une petite cuillère après.
D’autre part, il convient de le consommer seul pour éviter les fermentations.
Veillez bien à la provenance de votre miel. Privilégier un miel de qualité et d’origine français.
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Vous l’aurez compris les produits de la ruche peuvent être de supers alliers au quotidien pour notre santé (toujours dans le cadre d’une hygienne de vie! on n’oublie pas!). Cependant, il est primordial de bien choisir la qualité et la provenance de ces produits. Oubliez les miels ou autres produits de la ruche industriels, de provenance douteuse. Ils seront à coup sûr ultra chauffés, dénaturés voir même coupés avec du simple sucre. Inutile donc de préciser que tous bienfaits cités plus haut ne seront plus présents. En revanche vous aurez bien le droit aux pesticides !
Je ne peux pas parler de produits de la ruche sans évoquer les abeilles elles-même. Indispensables à la vie sur terre, les abeilles sont sérieusement menacées par l’activité des Hommes. « Une catastrophe planétaire qui met en danger l’humanité. Il est urgent d’agir pour les protéger ! » selon Greenpeace. Il est donc de notre devoir de consommer en conscience et de choisir des producteurs soucieux de la préservation des abeilles.
C’est pour celà que je tiens à vous parler d’une marque que j’affectionne tout particulièrement: BALLOT-FLURIN. C’est une entreprise familiale et engagée, soucieuse du bien-être des ruches, qui respecte le bio-rythme des abeilles et qui s’assure d’un environnement préservé, sauvage et bio. Leurs produits sont fabriqués en France, certifiés biologiques et certains sont même dynamisés et les ruches polarisées ! Passionnés par l’apithérapie, ils ont développé toute une gamme de produits santé, hygiènne & soin en plus des produits alimentaires.
Et voici une petite selection des produits que j’utilise:
Le Spray nomade d’urgence, pour les maux de gorge, est le 1er produit de la marque que j’ai utilisé et j’ai été bluffé par son efficacité ! C’est juste incroyable !!!
Quand je suis malade, c’est souvent la gorge qui me fait souffrir. Ce spray calme très rapidement la douleur et l’inflammation. Appliqué dès les 1ers signes, il empêche l’angine de s’installer. Pour moi, c’est devenu un indispensable. Je l’ai toujours chez moi et je l’emporte même en vacance.
La Gélée Royale
En hiver, je fais également une petite cure de gelée royale de 20 jours. Celle-ci est d’origine française, elle est dynamisée et associée au miel pour un petit goût sucré délicieux. Oui parceque faut bien se l’avouer, la gelée royale pure n’est vraiment pas bonne au goût surtout qu’il est conseillé de la laisser fondre sous la langue…
Le Baume de soin de Pyrénée
Il est toujours dans mon sac je m’en sert en hivers lorsque j’ai les lèvres gercées ou les mains très sèches et j’en met sur tous les petits bobos de peau.
Je ne suis absolument PAS sponsorisée par la marque pour vous en parler. C’est juste que j’utilise régulièrement leurs produits et que je suis attaché à tous produteurs en général qui ont une vrai éthique et qui ont à coeur de proposer des produits d’une réelle qualité, soucieux de l’environnement et des conditions de travail.
Il existe aussi bon nombre de petits apiculteurs passionnés qui travaillent dans le respect de l’environnement et fournissent des produits de qualité. A nous de les dénicher
J’espère que cet article vous à permis de mieux connaître tous les trésors que nous offrent les abeilles. N’hésitez pas à le partager s’il vous a plu