L’endométriose est une maladie complexe, chronique, liée à la sphère gynécologique qui touche environ 10 à 20% des femmes réglées.
Elle se défini par la présence de cellules semblables aux cellules de l’endomètre en dehors de la cavité utérine ou à l’intérieur du muscle utérin (on parle alors d’adénomyose).
C’est une maladie hormone-dépendante car ces cellules endométriosiques vont réagir de la même manière que les cellules de l’endomètre aux fluctuations hormonales au cours du cycle: elles vont s’épaissir et se vasculariser puis saigner au moment des règles sauf que ce sang ne va pas pouvoir s’évacuer par le vagin et donc cela va entrainer la formation de tissus cicatriciel, de nodules, de kystes ovariens (endométriomes), des adhérences entre les organes…
C’est une maladie à caractère inflammatoire car ces cellules se situent là où elles ne devraient pas et cela va donc créer de l’inflammation (réaction du système immunitaire) qui est une des causes principales de la douleur.
C’est une maladie complexe qu’on pourrai aussi qualifier de systémique. Complexe car elle revêt des formes différentes, touchent les femmes de manières différentes, les symptômes sont tout autant différents… Systémique car car elle à impact plus étendu que la sphère gynéco: elle peut toucher le système digestif et urinaire, le système nerveux avec des douleurs neuropathiques, elle impacte la vitalité (fatigue chronique), l’équilibre hormonal au sens large (hormones du stress, thyroïde…) et une défaillance du système immunitaire est très probablement en cause également car son rôle devrait être de détruire ces cellules anormales.
Une femme peut très bien être atteinte à la fois d’adénomyose et d’endométriose. Sous l’influence de l’activité hormonale, la maladie peut débuter dès les premières règles ou survenir plus tard, et ses symptômes ne cessent en général (selon la médecine allopathique) qu’à la ménopause (nb: ces symptômes peuvent être mis sous silence par une révision de l’hygiène de vie globale et des techniques naturelles).
Les organes le plus souvent touchés en cas d’endométriose sont :
les ovaires
les ligaments utérosacrés
le rectum
la vessie
le vagin
Plusieurs organes peuvent être touchés chez une même patiente. Dans de rares cas, des lésions d’endométriose peuvent apparaître au niveau d’organes situés à distance de l’utérus, par exemple dans les poumons ou le cerveau. Concernant cette dernière localisation, seuls deux cas ont été rapportés à ce jour.[1]
Une endométriose est caractérisée de superficielle lorsque les cellule endométrioses tapissent les tissus du péritoine (tissus tapissant la paroi de l’abdomen et la surface des viscères) sans que l’atteinte soit profonde.
Une endométriose profonde correspond aux lésions qui s’infiltrent à plus de 5mm en profondeur dans le péritoine voir dans la couche musculaire des organes touchés (parole vaginale, vessies et uretères, ligaments utero-sacrés, colon, sigmoïde, rectum).
Il n’y a pas de corrélation entre l’intensité des douleurs et la profondeur des lésions. En effet, une atteinte superficielle, par l’inflammation et l’irritation engendrée peut provoquer de très fortes douleurs. A l’inverse une endométriose profonde peut être peu douloureuse vois asymptomatique.
Les différents types de lésions d’endométriose
Les lésions
On parle souvent des « lésions d’endométriose ». C’est la forme de développement de l’endométriose la plus courante. Il s’agit des cellules semblables aux cellules endométriales venues s’implanter, parfois profondément, à la surface de certains organes ou tissus, le plus souvent dans la cavité abdominale et plus rarement à distance.
Les kystes ou endométriomes
Appelés aussi « kystes chocolat » en raison de leur couleur et consistance car ils contiennent un liquide épais qui a la consistance du chocolat fondu. Ils touchent 17 à 44% des patientes atteintes d’endométriose.
Ils se développent au niveau des ovaires. Leur taille est variable et surtout peut varier dans le temps, la poche du kyste se remplissant de sang. Leur taille peut dépasser les 10cm. Une surveillance par imagerie est donc nécessaire. Les endométriomes siègent à l’intérieur de l’ovaire mais le contour n’est pas net et se mêle avec le tissu ovarien. Cette absence de « plan de clivage » rend l’ablation délicate car le risque est d’amputer la réserve ovarienne.
La présence d’endométriome peut altérer la fertilité mais ce n’est pas systématique.
Les nodules
Il s’agit ici d’une boule de tissus fibreux mesurant entre 1 et 5 cm que l’on retrouve sur les organes ou tissus voisins.
Les adhérences
Assez classique de la maladie, les adhérences sont des accolements entre les différents organes et tissus provoqués par l’accumulation de lésions d’endométriose et d’inflammation chronique. Cela peut provoquer des douleurs, un manque de mobilité des organes et entretenir l’inflammation.
L’endométriose peut être asymptomatique (absence de symptômes) comme elle peut se traduire par des douleurs, parfois très violentes, au moment des règles, parfois pendant les rapports sexuels (on parle alors de dyspareunie) ou lors de la miction (dysurie) ou défécation (dyschésie) et d’une possible altération de la fertilité.
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*** Je suis Monica Vaz, naturopathe experte dans l’accompagnement des femmes atteintes d’endométriose. Je suis également coach en transition de vie et facilitatrice de Breathwork-Rebirthing. J’ai à coeur de vous accompagner et vous soutenir pour que l’endométriose ne vous fasse plus souffrir et enfin vivre de manière plus sereine, joyeuse et libre !
Le fondement de la naturopathie, c’est l’hygiénisme. Ce sont toutes ces petites ou grandes choses que l’on fait au quotidien, ou du moins régulièrement, et qui contribuent au maintien ou retour à la santé. Comment ? En soutenant notre organisme dans sa capacité d’auto-guérison et en favorisant un terrain sain.
Ce que l’on appelle « terrain » en naturopathie, ce sont tous les liquides qui nous composent (sang, lymphe, liquides extra et intra cellulaire…). Un peu comme en agriculture, si la terre/ le terreau (le terrain) n’est pas sain (riche en minéraux, suffisamment hydratée, dépourvue de polluants, fertile…) rien ne pousse. Pas de vie sans un terrain sain ! Si ces liquides circulent mal et sont encrassés alors le terrain est favorable au développement d’éléments pathogènes et des maladies.
La peau est le plus grand organe du corps humain (et oui on ne le voit pas comme ça mais c’est bien un organe) et c’est un émonctoire (porte de sortie des déchets) de choix pour les naturopathes. La peau va en effet permettre l’élimination des déchets cristalloïdaux (les cristaux/ les acides) et les déchets colloïdaux (les colles/mucus) grâce à ses glandes sudoripares et sébacées.
Le brossage à sec va contribuer à assainir ce terrain en améliorant la circulation lymphatique et en stimulant l’émonctoire peau. Mais le brossage à sec à plein d’autres vertus. Il va permettre :
D’améliorer la circulation sanguine et lymphatique
Un effet détox
D’améliorer la fonction immunitaire
De nettoyer et exfolier la peau en douceur sans abimer la couche protectrice
D’accroitre le renouvellement cellulaire
D’oxygéner et tonifier les tissus
De réduire l’aspect peau d’orange
D’apporter un bien-être immédiat.
Rôle du système lymphatique :
Peu connu, le rôle du système lymphatique est pourtant primordial :
Il joue un rôle essentiel dans la réponse immunitaire : production et transport des lymphocytes (type de globules blancs)
Il draine l’organisme en évacuant les déchets
La lymphe contribue à la circulation de nutriments et d’hormones indispensables à l’organisme.
On comprend alors que plus la lymphe est chargée de toxines / déchets et moins l’organisme peut fonctionner de manière optimale.
D’autre part, contrairement au sang, la lymphe ne dispose pas de pompe pour l’aider dans sa circulation qui est très lente. La circulation lymphatique est favorisée par les contractions musculaires (donc plus on bouge et mieux sa circule !) mais aussi par les massages, une bonne respiration et le brossage à sec !
En pratique, comment on fait ?
Vous pouvez pratiquer le brossage à sec aussi le matin ou le soir, dans l’idéal avant votre douche. Inutile d’utiliser de savon (sauf pour les zones intimes) car votre peau est déjà propre grâce au brossage. Un simple rinçage suffira pour éliminer les cellules mortes.
Le brossage se fait en commençant par les pieds et en remontant jusqu’au cou. L’idée est de suivre les canaux lymphatiques (cf.photo) afin de ramener la lymphe vers ses ganglions qui vont épurer les liquides. Le brossage sera doux, inutile d’appuyer trop fort, la lymphe est juste sous la peau ! La peau peut devenir légèrement rouge et une douce sensation de chaleur se propage signe que le sang afflue sous la peau. C’est très agréable !
Commencez par brosser vos pieds et vos jambes jusqu’au plis de l’aine et des fessiers.
Puis brossez vos mains et vos bras, le ventre, la poitrine, le dos. Adaptez la pression et les mouvements en fonction de votre sensibilité et des différentes zones.
Il existe des brosses plus douces pour le visage.
Quelle brosse choisir ?
On choisira plutôt une brosse en fibres naturelles et végétales en fibre d’agave Tampico. Attention, on trouve des brosses faites avec des poils de sanglier ou de cheval. A chacun de choisir en conscience.
On évitera le brossage à sec sur une peau abimée, irritée ou malade (eczéma, psoriasis, acné…), sur une cicatrice récente, en cas d’infection… En cas de phlébites ou varices, on ne brossera pas cette zone.
L’hiver est déjà bien installé et avec lui arrive son lot de rhumes et autres affections ORL.
Bien que le rhume soit bénin, il peut être pénible à vivre et nous met bien raplapla. Voici mes conseils naturo pour en venir à bout rapidement.
♦ Adaptez votre alimentation:
◊ A travers le rhume, le corps cherche à évacuer un surplus de déchets de types colloïdaux (des colles sous forme d’écoulement nazal et de mucosités…). Il convient donc de tarir la source de ces déchets en supprimant, dès les premiers signes, et pendant quelques jours, TOUS les amidons avec ou sans gluten de notre alimentation: fini pain, pâtes, riz, pomme de terre, pates à tarte, biscuit, gâteaux, viennoiseries, farines… Place aux fruits et légumes !
◊ On supprime également les produits laitiers et le sucre (hormis les fruits) qui favorisent l’inflammation.
◊ On fait le plein de vitamines C anti-virale et qui agit sur le système immunitaire! C’est de saison, on consomme des kiwis, oranges, clémentines, pamplemousses, kaki, brocolis, choux de bruxelles, choux fleur…
◊ Consommez les fruits en dehors des repas pour faciliter la digestion.
◊ On pense aux allicées, ces aliments riches en soufre comme l’ail, l’oignon, le poireau, la ciboulette qui ont une action anti-microbienne. Consommez quotidiennement une petite gousse d’ail crue bien écrasée dans vos crudités, vinaigrettes ou avec un peu d’eau tiède et du miel.
◊ Les omégas 3 anti-inflammatoires sont essentiels au quotidien et encore plus en hiver: consommez des petits poissons gras, huiles de colza, lin, cameline, noix, oeufs dont le jaune reste coulant (idéalement du label bleu-blanc-coeur qui garanti une richesse en oméga 3).
◊ Ecoutez-vos sensations de faim. Vous n’avez pas faim ? Ne mangez pas ! Vous pouvez aussi vous préparer un petit bouillon d’os ou de légumes pour vous reminéraliser et vous réchauffer.
♦ Reposez-vous:
Le corps à besoin de repos pour récupérer et faire son travail de détox et de réparation.
Encore une fois, écoutez-vous ! C’est le moment de se coucher plus tôt, de faire des sièstes si vous en ressentez le besoin.
♦ Apportez de la chaleur:
Vous êtes frileux ? évitez de consommer les fruits le matin qui auront tendance à vous refroidir et vous acidifier d’avantage. Cosommez les avant le repas du midi (30 minutes avant) ou dans l’après midi (a distance des repas).
Adoptez la bouillotte ! Non ce n’est pas ringard et c’est tellement agréable ! Mettez-la à vos pieds pour les réchaufer ou sur le foie le soir au coucher.
Vous pouvez en profiter pour prendre un bon bain ou douche chaude aussi.
Attention à ne pas surchauffer les pièces non plus !
♦ Nettoyez votre nez:
Pratiquez 2 fois par jour, le nettoyage du nez soit avec un lota (recipient dans lequel on met de l’eau tiède avec du gros sel, que l’on verse dans une narine et l’eau ressort par l’autre narine) ou à l’aide d’un spray nasal avec du sérum de quinton (plasma marin isotonique).
Si vous avez la gorge douloureuse vous pouvez aussi faire des gargarismes avec du plasma marin (ou sérum de Quinton) isotonique.
♦ Préparez-vous des tisanes :
Vous pouvez vous préparer des tisanes qui viendront non seulement vous réchauffer et vous réconforter mais seront aussi très efficace pour en venir à bout de ce foutu rhume.
♥ Les feuilles de thym, d’eucalyptus et l’écorce de canelle sont anti-infectieux et stimulent l’imunité ORL.
Vous pouvez mélanger ces 3 plantes et en faire une décoction: Mettre une bonne pincée de chaque dans 50cl d’eau froide, porter à ébulition, laisser bouillir 2 minutes, retirer du feu et laisser infuser 10 minutes à couvert. A boire dans la journée.
♦ Utilisez la puissance de huiles essentielles* (HE) :
♥ L’HE de Ravintsara est un indispensable de la trousse à pharmacie. C’est une antivirale exceptionnelle, stimulante du système immunitaire, anti-infectieuse…
=> 1 à 2 gouttes sur les poignets et respirez profondément. 1 à 2 fois par jour.
=> En massage sur le thorax ou la plante des pieds: 4 gouttes dans 1 cuillère à soupe d’huive végétale, 2 à 3 fois par jour.
♥ L’HE de Niaouli ou Eucalyptus citronné: sont antivirales et antiseptiques des voies respiratoires:
=> A inhaler : mettre 1 à 2 gouttes sur un mouchoir et respirer profondément, 3 à 4 fois par jour.
=> En massage sur le thorax: 4 gouttes dans 1 cuillère à soupe d’huive végétale 2 à 3 fois par jour.
* Les HE sont contre-indiquées chez la femme enceinte, allaitante et le jeune enfant. Demandez toujours conseil à un spécialiste avant.
♦ En complément :
J’aime beaucoup utiliser les produits de la ruche et en particulier les produits de la marque Ballot-Flurin (je n’ai aucun partenariat avec cette marque mais c’est celle que j’utilise personnellement car les produits sont de grande qualité et très efficace):
♥ Propolis noire: antibactérienne, antivirale, antifongique, immuno-modulatrice, elle fortifie l’organisme.
♥ Spray nasal des Pyrénées: à utiliser dès les premiers signes.
♥ Spray nomade d’urgence: super efficace contre les maux de gorge, à utiliser dès les premiers signes.
Vous pouvez également en profiter pour faire une petite cure de vitamine C pour son action antivirale et de vous supplémenter en vitamine D3 issus de la lanoline de mouton ou du lichen, stimulante immunitaire globale si ce n’est pas déjà fait.
Voilà vous avez toutes les cartes en main pour en venir à bout de ce foutu rhume !
Il y a quelques mois j’ai écrit un article sur l’immunité et l’alimentation (ici). Face à l’état actuel des choses et la pandémie du COVID19, j’ai souhaité le compléter.
La naturopathie, qui a pour vocation avant tout d’accompagner l’organisme en moment de faiblesse, et le renforcer en prévention, peut-elle agir sur le renforcement de l’immunité dans le cadre du coronavirus ?
La Naturopathie est avant tout une médecine de prévention dont l’objectif est de rétablir l’équilibre biologique de l’organisme (l’homéostasie) lui permettant de retrouver sa capacité naturelle d’autoguérison.
Comment ? En ayant un terrain le plus sain possible, une force vitale optimale et un mental apaisé.
Je vous donne ici quelques conseils généraux et de bon sens pour mettre toutes les chances de votre côté pour passer au travers du virus. Néanmoins l’idéal est de consulter un naturopathe pour avoir des conseils individualisés afin de mettre en place une hygiène de vie adaptée et au long cours.
1°) AVOIR UN SOMMEIL SUFFISANT ET DE QUALITÉ.
Le sommeil est indispensable pour recharger ses batteries nerveuses et glandulaires pour faire face aux agressions de toutes sortes.
– Mangez léger le soir et le plus tôt possible en évitant les protéines au dîner (les prévoir plutôt le matin ou à midi) afin d’avoir digéré avant le coucher.
– Essayez de vous coucher 1h plus tôt et évitez les écrans 1 à 2h avant. On dit que les heures de sommeil avant minuit comptent double !
– Veillez à avoir une chambre propre, rangée et aérée quotidiennement.
-Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas à faire une sieste (15 à 20 minutes maximum) ou des temps calmes dans la journée.
– Des plantes en tisane (2h avant le coucher pour éviter de se lever la nuit pour aller aux toilettes) aident à apaiser le système nerveux et donc favorisent le sommeil: tilleul, mélisse, marjolaine, fleur d’oranger, lavande, camomille… Vous pouvez également diffuser de l’huile essentielle de lavande pendant quelques minutes dans la chambre ou inhaler directement au flacon au moment du coucher.
2°) DONNEZ À NOTRE CORPS TOUS LES NUTRIMENTS ET VITAMINES DONT IL A BESOIN POUR BIEN FONCTIONNER.
Cela passe par une alimentation vivante et majoritairement végétarienne. Prévoir toujours une part de cru dans votre assiette et faites le plein de fruits et de légumes frais, de qualité biologique et de bons gras (huile de colza, de lin, noix, cameline pour les oméga 3 anti-inflammatoires et d’olive de 1ère pression à froid, avocats, oléagineux…).
Choisir de bonnes protéines comme les oeufs bio si possible labelisés bleu-blanc-coeur pour leur richesse en oméga 3, les graines germées, les algues, les petits poissons gras (riches en oméga3) comme la sardine, maquereaux, chinchard…
Favorisez les aliments riches en Vitamine C indispensables pour le bon fonctionnement du système immunitaire: kiwi, persil, agrumes (citron, oranges, clémentine…), poivron, brocoli, choux, cassis, acérola, épinards… A consommer crus de préférence (les vitamines sont détruites dès 45 degrés !)
Les produits de la ruches sont excellents pour booster l’immunité: pollen frais (en barquette surgelées dans les magasins bio), propolis et gelée royale.
Égayez vos plats avec des épices et herbes aromatiques: persil, thym, ail, oignon, gingembre, curcuma, poivre, cannelle, origan etc…
3) 70% DU SYSTÈME IMMUNITAIRE SE TROUVE DANS NOS INTESTINS.
On veillera donc à les chouchouter.
Tout comme il est important de bien s’alimenter, il est indispensable de bien éliminer. Une selle par jour c’est le minimum ! Si ce n’est pas les cas, vous pouvez faire une cure de psyllium (mucilage doux qui aide au transit sans agresser la paroi intestinale) que l’on trouve en magasin bio, boire suffisamment d’une eau faiblement minéralisée (Mont Roucous, Montcalm, Rosée de la reine…) ou boire des tisanes de plantes laxatives douces comme la mauve, l’hibiscus, guimauve ou plus fortes comme l’écorce de bourdaine (demandez conseil à votre naturopathe).
Consommer quotidiennement des aliments riches en pro-biotiques comme les légumes facto-fermentés, le kéfir ou kombucha.
Si vous avez un extracteur, faites vous des jus de légumes verts riches en chlorophylle qui purifient les intestins et renforcent l’activité gastrique.
Si vous avez assez de vitalité (un naturopathe saura l’évaluer si besoin), vous pouvez profiter du confinement pour faire une monodiète de pomme pendant 24h.
Vous pouvez également faire une cure de pro-biotiques. Le laboratoire COPMED propose un symbiotique (pré et pro biotiques) qui contribue à l’équilibre de immunité intestinale : « PROBIOTIQUES IMMUNITE » avec mon code praticien : A94393 à préciser lors de la commande.
4) BOUGEZ ET ALLEZ AU CONTACT DE LA NATURE.
La meilleure des détox c’est l’exercice physique. Il n’est pas encore interdit de sortir dehors donc profitez pour marcher, courir, faire du vélo, bref bougez.
Exposez-vous au soleil autant que possible et sans les lunettes. Le soleil permet la synthèse de la vitamine D indispensable au bon fonctionnement de notre métabolisme. On dit même qu’il s’agit d’une hormone plus que d’une vitamine tellement son champs d’action est important.
Si confinement il doit y avoir, dans ce cas faites des exercices chez vous: mettez la musique et dansez, on trouve beaucoup de cours de yoga sur youtube (j’aime beaucoup la chaîne YogaCoaching d’Ariane et c’est gratuit !), ou des exercices de renforcement musculaire (squats, fentes, planche, pompes…)
5) RESTEZ ZEN.
Le stress et les émotions négatives comme la peur ou l’angoisse affaiblissent considérablement le système immunitaire. Alors préservez-vous du stress ambiant.
Evitez de regarder ou d’écouter les informations en boucle. Une fois par jour suffit pour se tenir informé.
Profitez pour vous mettre à la méditation. Il existe plein d’applications gratuites pour débuter comme Petit Bambou, Namatata, ou Respirelax pour la cohérence cardiaque… Sortez vous promener dans la nature si possible (un parc même à Paris fait du bien !).
L’exercice physique là encore permet de se vider la tête et de retrouver la sérénité.
Certains compléments alimentaires peuvent vous aider à soutenir votre système immunitaires (à condition que les règles de base d’une hygiène de vie saine soient respectées !) :
– L’échinacée est une plante excellente pour stimuler les défenses immunitaires. Attention, elle est contre-indiquée pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes.
Vous pouvez vous la procurer en tisane dans les bonnes herboristeries. Attention elle est amer, mieux vaut la mélanger avec d’autres plantes pour améliorer le goût. Demandez conseil à votre naturopathe qui pourra vous proposer un mélange adapté.
. GRANUPHYTOL IMMUNITE du laboratoire COPMED contient de l’échinacée mais aussi de la vitamine D, du thym, du romarin, de l’ail… Pratique, on prend juste 1 stick par semaine ! Code praticien : A94393 à préciser lors de la commande.
– Extrait de pépin de pamplemousse de la marque CitroBiotic que l’on trouve facilement en magasin bio est très bien. Attention, le pamplemousse peut interférer sur la bonne assimilation du médicament et en inhiber ou en minimiser l’action. Renseignez vous auprès de votre médecin traitant. L’EPP est notament déconseillé en cas de prise d’immunodépresseurs, statines (molécules anti-cholestérol) et de traitements contre les troubles cardiaques. De manière générale, il est déconseillé de consommer de l’extrait de pépins de pamplemousse durant tout traitement médicamenteux.
–Les huiles essentielles* sont intéressantes:
HE de Ravintsara est antivirale surtout pour les voies respiratoires, anti-infectieuses et elle renforce l’immunité. En friction sur la face interne du poignet pure ou diluée dans une huile végétale, en massage sur le buste ou le dos diluée dans une huile végétale. Il est aussi possible de les utiliser en olfaction (on prend quelques inspirations au-dessus du flacon).
HE de Niaouli agit sur les bronches encombrées et favorise l’immunité.
HE d’Origan compact : agit également sur les infections bactériennes et virales et sur les immunités faibles.
*Attention: les huiles essentielles sont contre-indiquées chez la femme enceinte ou allaitante et chez les enfants. Dans tous les cas demandez conseil à votre naturopathe ou aromatologue.
Je le répète, ces produits sont des compléments, donc comme le nom l’indique ça vient en complément d’une hygiene de vie saine. En aucun cas ils n’ont pour vocation de « guérir » et ne doivent jamais remplacer un traitement prescrit par un médecin !!!
7°) SUIVRE LES RECOMMANDATIONS DES AUTORITÉS EN MATIÈRE D’HYGIÈNE POUR ÉVITER LA PROPAGATION DU VIRUS.
Je ne vais pas revenir là dessus car toutes les informations sont largement diffusées mais votre meilleur allié reste le SAVON pour le lavage des mains régulier. Faites preuve de bon sens et rappelez vous que la peur affaibli le système immunitaire.
8°) CONCERNANT LES ANTI-INFLAMMATOIRES:
Ces dernières heures, les autorités de santé ont alerté sur la prise d’anti-inflammatoires qui pourraient aggraver l’infection due au COVID19. N’arrêtez pas un traitement en cours sans l’avis de votre médecin traitant. Cependant, il est vivement conseillé d’éviter toute auto-médication.
Voici la liste complète des médicaments contenant des AINS selon le Vidal (Source: lefigaro.fr). En premier est indiqué le nom de la molécule, reprise pour les génériques, et entre parenthèses le nom commercial.
Attention, cette liste inclus des produits prescrits pour des pathologies chroniques, ils ne DOIVENT PAS être arrêtés sans avis médical :
Ces médicaments, sont loin d’être inoffensifs mais sont largement utilisés pour soulager des douleurs du quotidien: mal de tête, règles douloureuses, endométriose, arthrose…
L’inflammation est une réaction normale du corps pour se défendre d’une agression. L’inflammation se caractérise par :
une douleur, pour nous avertir que quelque chose ne va pas,
une rougeur liée à un afflux de sang qui amène localement les globules blancs défenseurs de l’organisme,
une chaleur : La hausse de la température locale (tout comme la fièvre au global) permet de tuer les pathogènes,
l’œdème: afflux de liquides participant aux défenses de l’organismes, et en comprimant les nerfs va induire la douleur.
Pour nous naturopathe, il parait évident de ne pas bloquer ce phénomène naturel de défense de l’organisme par de la médication chimique (cf. mon article « Et si on avait rien compris à la maladie?« ). Là encore des méthodes naturelles peuvent vous soulager et éviter la prise des ces médicaments:
Eviter les aliments pro-inflammatoires (viandes rouges, laitages, gluten, sucres), une monodiète ou un jeûne (si votre vitalité le permet) peuvent aider.
Les oméga 3 sont anti-inflammatoires (huile de colza, lin, cameline bio de 1ère pression à froid, les graines de lin moulues, petits poissons gras, œufs labélisés bleu-blanc-cœur, le curcuma associé au poivre…)
bouillotte chaude sur les zones douloureuses (ça marche très bien pour les douleurs lors des règles par exemple).
le froid soulage également. Testez pour voir ce qui vous convient le mieux (chaud ou froid car chaque personne est différente).
1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes peut soulager d’un mal de tête, un bain de pieds bien chaud également par exemple.
Demandez conseil à un naturopathe pour votre problématique particulière.
J’espère que cet article vous à été utile. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions en commentaire sous ce post, par mail: monicavaz.naturo@gmail.com.
Vous pouvez prendre rendez-vous directement sur Doctolib.
Considéré comme le 2ème cerveau, le ventre est le siège de l’immunité, des émotions. Il cristalise le stress et les tensions. Lorsque le ventre va mal, c’est tout l’organisme qui est impacté et la santé globale dépend beaucoup de son état.
Le sauna fait partie des techniques d’hydrologie chères aux naturopathes. Il va activer une des fonctions de la peau, la sudation, afin d’éliminer tous les types de déchets du corps : les minéraux usés sous forme de sels, des produits de la dégradation des protéines (urée, acide urique, créatinine), des acides (acide lactique, acides gras), des substances chimiques inorganiques (médicaments, métaux lourds…).
La peau est l’émonctoire préféré du naturopathe car c’est un organe solide qui possède un extraordinaire pouvoir de régénération et elle prend le relai des reins grâce aux glandes sudoripares qui vont éliminer les déchets de type cristalloïdaux (sels, acides) et du foie grâce aux glandes sébacées qui vont éliminer les déchets de type colloïdaux (colles, mucus). La sueur a les mêmes composants toxiques que l’urine. Les reins et le foie, organes plus fragiles et souvent sur-sollicités vont être soulagés.
Le sauna a donc un effet détox sur l’organisme, il favorise la relaxation et le sommeil et, il permet aussi la revitalisation grâce à l’activation des mécanismes glandulaires pour répondre au stress provoqué (mais maîtrisé) par le chaud et le froid. Si l’on respect bien ses limites, cette gymnastique du système glandulaire va renforcer l’organisme (loi de l’hormèse). Si on ne s’écoute pas et que l’on dépasse nos capacités adaptatives propre à chaque personne, alors c’est l’effet inverse qui se produit: on épuise notre organisme.
Cependant, pour bénéficier de tous ces bienfaits, la pratique du sauna doit respecter un protocole strict que je vous explique en détail dans cet article.
Origines du sauna
L’utilisation de l’eau et en particulier des bains chauds ou à vapeur à visé thérapeutique existent depuis l’antiquité et dans tous les continents. Mais le sauna tel qu’on le connait aujourd’hui vient de Finlande. Plus qu’une coutume, c’est une institution nationale. Chaque famille possède un sauna à la maison, au même titre que la salle de bain, et le pratique au moins une fois par semaine. On dénombre 1 sauna pour 4 personnes en Finlande.
« Etre invité à partager un sauna est un honneur. Certes, il vous est toujours possible de décliner l’invitation, mais en ce cas vous devrez avoir une raison vraiment valable ! Prendre un bain de vapeur aux côtés de vos hôtes revient toujours à entrer dans une forme d’intimité avec eux : au sauna, on est nu dans tous les sens du mot, ce qui signifie qu’on n’a plus rien à cacher. C’est peut-être aussi pour cela qu’en Finlande, de nombreuses grandes décisions professionnelles ont vu et voient toujours le jour non pas dans les salles de réunion des entreprises… mais bel et bien dans les saunas. »
Pratiquer le sauna dans les règles de l’art !
Pour être efficace et sans risque pour la santé, le sauna doit se pratiquer dans une cabine sèche où le taux d’hygrométrie ne dépasse pas les 35% afin de favoriser la sudation. La température du sauna peut alors monter à 90°. Dans ces conditions, on va pouvoir transpirer et c’est l’évaporation de la sueur qui va permettre au corps de conserver une température interne relativement stable et donc de supporter la chaleur.
Pour commencer, il vaut mieux faire une séance de sauna le ventre vide car l’énergie nécessaire à la digestion sera détournée pour la régulation de la température interne.
Le sauna se pratique NU ! Le maillot de bain gêne l’évaporation de la sueur et il sera vite mouillé ce qui augmentera l’hygrométrie de la pièce alors que le sauna doit être le plus sec possible.
Le protocole de sauna se déroule en 4 étapes :
1°) Prendre une douche chaude afin de nettoyer et réchauffer le corps. Le corps doit être chaud avant de rentrer dans le sauna. Assurez-vous d’avoir les extrémités bien chaudes. Vous pouvez aussi, avant la douche, vous frictionner avec une brosse par exemple. Ne vous mouillez pas la tête afin de ne pas rentrer dans le sauna avec les cheveux mouillés. Puis, bien se sécher.
2°) Rentrez dans le sauna le corps chaud et sec avec une serviette sèche pour s’assoir dessus. Le 1er passage ne dure pas plus de 8 à 15 minutes. Evitez de vous allonger. Asseyez-vous si possible avec les pieds au même niveau que les fessiers. C’est le moment de vous détendre. Evitez de parler, de bouger ou de lire mais restez à l’écoute des sensations de votre corps.
Lorsque des gouttes de sueur commencent à perler sur l’ensemble du corps alors il est temps de sortir. Rester plus longtemps serai contre-productif. En effet, le corps, par la transpiration, va éliminer en premier les déchets qui sont en circulation dans nos liquides. Ensuite ce sont les minéraux qui seront éliminés et ce n’est pas l’effet recherché. De plus, lorsque l’on a le corps recouvert de sueur, l’évaporation ne se fait plus, la température interne s’élève, le rythme cardiaque s’accélère et on supporte alors moins bien la chaleur. C’est le signal de la sortie !
Si vous ne transpirez pas et que vous ressentez une surchauffe, que vous devenez rouge, que vous vous sentez mal, il faut sortir ! La condition pour réaliser un sauna est de transpirer. Si ce n’est pas le cas, il faudra envisager en premier lieu de réactiver la fonction sudoripare de l’organisme par des enveloppements chauds aux huiles essentielles ou la pratique régulière d’une activité cardiovasculaire.
Quoi qu’il en soit, un passage au sauna ne doit pas dépasser 15 minutes.
3°) Prendre une douche froide. La température de l’eau doit être ajustée en fonction de votre vitalité et de ce que pouvez supporter. A la fin de la douche, vous devez ressentir une douce sensation de chaleur remonter. Des frissons, la chair de poule ou si vous ne vous réchauffez pas indiquent que vous êtes allé trop loin (trop froid ou trop longtemps).
L’objectif de la douche froide est de faire redescendre la température du corps mais aussi de faire bouger les liquides (sang et lymphe) et d’accentuer l’effet détoxifiant du sauna.
Avec la chaleur du sauna, les liquides sont chassés à la périphérie du corps (effet centrifuge) afin de préserver les organes vitaux au centre à une température de 37°. Les vaisseaux sanguins sont dilatés.
Le froid va au contraire provoquer une vasoconstriction et le sang va affluer vers les organes internes toujours pour les maintenir à bonne température.
Ce va et vient des liquides va permettre d’accentuer la détox puisqu’ils vont passer plusieurs fois par les filtres émonctoires (reins et foie notamment).
Le froid va entrainer une réaction de l’organisme qui va produire de l’énergie pour se réchauffer et va bruler les toxines mises en circulation par le sauna.
4°) Respecter un temps de repos
Après la douche, bien se sécher et s’envelopper dans un peignoir sec. S’allonger si possible et bien se couvrir pour ne pas se refroidir.
La chaleur du sauna et le froid de la douche provoquent un stress pour le corps et nécessite de l’énergie. Un temps de repos doit être au minimum de la même duré que le temps passé dans le sauna ou plus. Ce temps est nécessaire afin de récupérer, de normaliser les fonctions de l’organisme et de permettre aux liquides de se répartir à nouveau uniformément dans tout le corps.
Ce cycle peut être répété 3 fois. Faire un sauna nécessite de prendre du temps, comptez 1h30 à 2h pour un protocole entier. Offrez-vous ce temps pour vous et pour votre santé !
Pourquoi en Finlande on verse de l’eau sur les pierres ?
Que ce soit dans les salles de sport ou même dans les spa les plus chics, on trouve toujours un seau d’eau et une louche pour verser de l’eau sur les pierres volcaniques pour faire monter encore un peu la chaleur. Encore une idée reçue qui n’a aucun sens.
Cette pratique est justifiée dans les pays nordiques où le climat est extrêmement sec. En Finlande la taux d’hygrométrie est souvent nul et n’excède jamais les 2%. Verser une louche d’eau sur les pierres permet d’humidifier légèrement la cabine pour plus de confort notamment au niveau des muqueuses respiratoires. L’objectif est de maintenir généralement une humidité d’à peu près 10% dans la cabine.
En France, lorsque l’hygrométrie est au plus bas, le taux d’humidité est encore à 30%. Rajouter encore de l’humidité n’a donc aucun sens et comme expliqué plus haut cela limite les effets du sauna.
Boire ou ne pas boire ?
Tout dépend de l’objectif et de l’état de forme.
Si vous buvez, l’eau va s’intégrer au sang et c’est cette eau qui sera éliminée par la sudation.
Cela aura pour effet d’épurer le sang. Dans ce cas préférez boire une eau faiblement minéralisée (Mont-Roucous, Rosée de la reine…) et lors du repas précédent le sauna préférez les fruits et légumes.
Boire plus ne signifie pas pour autant que l’on va transpirer plus.
Si vous ne buvez pas, le sang va alors puiser dans les liquides extra-cellulaires et dans la lymphe. Cela permettra un nettoyage plus profond de l’organisme mais cela est plus fatiguant pour le corps et de petites crises curatives peuvent apparaître si le terrain est très chargé en toxines : maux de têtes, courbatures, plaques eczéma, poussée arthritique…
Pour cette pratique il est conseillé, que la personne soit dans le cadre d’une cure de détoxification ou qui ai déjà une bonne hygiène de vie et qui soit habituée à la pratique régulière du sauna.
Les personnes fatiguées, qui ont un sang chargé, une filtration rénale limitée, qui sont sujet aux calculs rénaux ou qui ont un terrain arthritique devront bien boire avant et pendant le sauna.
Pour les personnes qui débutent dans la pratique du sauna, il est conseillé de boire pour d’abord épurer le sang.
Dans tous les cas, parlez-en à votre praticien de santé.
Et le hammam alors ?
Dans le hammam le mécanisme de refroidissement ne peut s’instaurer car l’air saturé en humidité empêche l’évaporation. L’organisme est incapable de réguler sa température interne et c’est la surchauffe. C’est pour cette raison que la température dans un hammam n’excède pas les 50°.
Sauna et hammam sont deux techniques intéressantes mais qui n’ont pas les mêmes objectifs. Au hammam, l’humidité va permettre de ramollir la couche cornée de la peau et de fluidifier les substances grasses de la peau. Les cellules mortes et l’excès de sébum vont pouvoir être facilement éliminé par une friction au gant. La peau est alors nettoyée, elle respire mieux, les pores sont libérés permettant au sébum de mieux s’écouler.
Si vous connaissez d’autres lieu où le sauna est pratiqué dans les règles de l’art, n’hésitez pas à laisser un commentaire
LA PRATIQUE DU SAUNA COMME DE TOUTES LES TECHNIQUES MISES À DISPOSITION EN NATUROPATHIE DOIT S’INSCRIRE DANS LE CADRE D’UNE HYGIÈNE DE VIE GLOBALE OU L’ALIMENTATION, L’ACTIVITE PHYSIQUE, LE CONTACT AVEC LA NATURE, L’ENSOLEILLEMENT, LE REPOS SONT FONDAMENTALES POUR CONSTRUIRE UNE SANTÉ OPTIMALE.
MAINTENANT LA PRATIQUE DU SAUNE N’A PLUS AUCUN SECRETS POUR VOUS !
Savez-vous que les volumes de votre crâne en disent beaucoup sur votre personnalité et l’énergie qui vous anime ?
Lors d’un bilan en naturopathie, j’étudie les formes du corps et notamment celle du crâne de la personne venue me consulter. Cela me donne des informations précieuses sur le caractère, les capacités de la personne et la manière dont son énergie vitale se manifeste.
Mieux connaître son caractère et sa manière fonctionner me permet aussi d’adapter mon approche relationnelle avec la personne venue me consulter. Cela permet de mieux la toucher et la motiver pour faire accepter et mettre en place la cure appropriée pour elle.
L’étude des volumes crâniens permettent de mettre en évidence la glande dominante, c’est à dire la plus forte, celle qui sera utilisée par notre organisme lorsque le système nerveux est fatigué. Le système nerveux et endocrinien sont étroitement liés et sont les 2 réservoirs de notre énergie vitale.
En plus de donner des indications sur le caractère (physique, intellectuel, émotionnel) de la personne, cela permet d’évaluer son énergie et d’éventuellement prévenir des risques de sur-sollicitation de certains organes / systèmes.
La forme du crâne s’apprécie par le touché en hauteur et en volume. On distingue 4 zones correspondant à 4 tempéraments:
L’avant du crâne correspond à l’hypophyse, on dit du sujet qu’il est hypophysaire.
Le sommet du crâne correspond à la thyroïde, on dit du sujet qu’il est thyroïdien.
A l’arrière en haut, c’est la glande pinéale (ou épiphyse), on dit du sujet qu’il est pinéalien.
La base du crâne correspond aux surrénales, on dit du sujet qu’il est surrénalien.
Hypophysaire:
L’hypophysaire est plutôt intellectuel avec un raisonnement scientifique, il a besoin de comprendre, il aime la réflexion, il a une bonne mémoire. Il est plus matériel que rationnel. Son émotivité est contenue. Son énergie est assez linéaire dans la journée, il est aussi bien du matin que du soir.
Parmi les hypophysaires, on retrouvera des ingénieurs, des techniciens, des financiers… (à condition qu’ils soient bien à leur place !)
Dans une consultation de naturopathie il faudra lui expliquer le fonctionnement de son corps, l’anatomie et la physiologie afin qu’il comprenne pourquoi on met en place telle ou telle chose et pour qu’il puisse les mette en place.
Pour son équilibre, on lui conseillera de relâcher le mental, de sortir un peu de ses livres, et de revenir à la matière et aux relations. On pourra lui proposer une activité artistique, sport collectif et pourquoi pas des massages (même s’il n’aime pas vraiment ça)…
Thyroïdien:
Le thyroïdien à une forte sensibilité affective et est dominé par ses émotions. Il est sensible à l’art, il aime le beau, il à tendance à vivre dans l’imaginaire, il est intuitif. Il a peu de mémoire. Il s’emballe très vite pour les sujets qui le passionne.
Son énergie progresse crescendo au fil de la journée avec une forte activité le soir. Il a besoin de beaucoup de sommeil.
Parmi les thyroïdiens, on retrouvera logiquement les artistes, artisans d’art, personnes travaillant dans le social…
On conseillera au thyroïdien de veiller à ne pas se coucher trop tard car même si c’est dans son tempérament, il ne faut pas tomber dans l’excès et toujours trouver un équilibre. On pourra également lui conseiller des siestes pour recharger son système nerveux et éviter d’épuiser sa thyroïde qui est une glande fragile.
Si ce n’est pas le cas, on incitera le thyroïdien à avoir une activité artistique car c’est ce qui va le nourrir.
Avec le thyroïdien, il vaut mieux avoir une approche douce et chaleureuse.
Pinéalien:
Le pinéalien a une grande intelligence, une grande sagesse et une forte sensibilité à la philosophie et à la spiritualité. Il se laisse guider par son intuition et est attiré par le monde immatériel. Il a un raisonnement synthétique.
Son énergie est plutôt linéaire dans la journée, il est aussi bien du matin que du soir.
Parmi les pinéaliens, on retrouvera les hommes d’église, philosophes, mais aussi les « génies » … (à condition qu’ils soient bien à leur place !). Serai-ce pour être plus « connecté » avec les Dieux que les pharaons d’Egypte déformaient leur crâne ???
Toujours dans un soucis d’équilibre, le pinéalien a besoin d’ancrage, de revenir dans la matière, dans son corps. On pourra lui conseiller de faire du sport, du jardinage, d’avoir des activités lui permettant d’être en relation avec les autres car il peut avoir tendances à se replier sur lui etc…
Pour bien appréhender un pinéalien, il faut le faire rêver, lui faire découvrir de nouvelles choses (nouvelles saveurs ou pratiques), lui faire comprendre que pour s’élever spirituellement il faut d’abord bien s’ancrer.
Surrénalien:
Le surrénalien, quant à lui est vraiment dans la matière, il aime l’action et avoir des objectifs. Il est concret, pragmatique. Il aime les choses carrées, claires, sans équivoques. Il a un fort caractère, il peut être colérique (il éclate facilement mais sans rancune).
Il a une activité forte le matin, c’est un lève tôt mais aussi un couche tôt.
Parmi les surrénaliens, on retrouvera les agriculteurs, artisans, professions manuelles… (à condition qu’ils soient bien à leur place !)
On conseillera au surrénalien de lever le pied et de s’économiser un peu en s’octroyant des pauses, des moments de relaxations.
Le surrénalien n’est pas dans l’affecte, inutile de prendre des pincettes avec lui. Il faut lui donner des conseils clairs et précis qu’il mettra rigoureusement en place s’il le décide (souvent, malheureusement, quand les problèmes de santé sont déjà là).
Toutes ces caractéristiques sont bien sûr des généralités et sont un peu caricaturales. On a tous des 4 typologies mais très souvent 1 ou 2 glandes sont dominantes.
Mieux connaitre son tempérament permet d’adapter son mode de vie dans la mesure du possible, de comprendre pourquoi certaines choses ne nous conviennent pas ou plus et pourquoi pas changer radicalement pour s’orienter sur ce qui nous correspond et nous fais vibrer ?
Je vais vous exposer mon cas personnel, ça vous permettra au passage d’en apprendre un peu plus sur moi sous un angle nouveau ;-).
J’ai une large dominante thyroïdienne puis pinéalienne.
Or j’ai fais des études d’économie et je travaille depuis plus de 17 ans dans la finance d’entreprise (en attendant de basculer à 100% sur mon activité de naturopathe :-). Ce qui ne correspondait pas du tout à mon tempérament. Mais ça je ne le savait pas à l’époque. Je l’ai compris au début de mes études de naturo. Bien que mon métier ne me déplaisait pas (il ne me passionnait pas non plus mais je me satisfaisait des avantages du métier), pas étonnant donc que j’ai commencé à me poser des questions sur mon avenir professionnel et sur ce que je voulais faire de ma vie. Ce qui me plaisait ? Les voyages, la nature, les paysages à couper le souffle de notre belle planète, les rencontres humaines et en particulier avec les gens vivants dans les campagnes ou coins reculés (je suis plutôt du genre a partir en trek faire le tour l’Anapurna au Népal plutôt que de visiter New York, ville que je n’ai jamais visitée d’ailleurs). J’étais fascinée par leur mode de vie au plus près de la nature, en communion avec ce qui les entoure et leur joie de vivre. J’étais constamment à la recherche d’un bien-être physique et mental. C’est comme ça que la naturopathie est entrée dans ma vie et que j’ai décidé de retourner sur les bancs de l’école pour me former.
Autre point: j’ai toujours su que je n’étais pas du matin et lorsque j’ai découvert que j’étais thyroïdienne, cela ma déculpabilisé sur ce côté là. Car dans notre société on pense plutôt que si tu ne te lève pas de bonne heure alors c’est que l’on est feignant. Et bien maintenant je préfère me lever de Bonheur mais un peu plus tard. Mon travail me permettant, dans une certaine mesure, d’adapter mes horaires et bien je ne culpabilise plus si j’arrive au bureau à 9h45 – 10h (sachant que j’ai quand même 1 heure de trajet…). Et en ces temps de confinement lié au Covid-19, j’ai réalisé que progressivement mon rythme de vie glisse totalement sur l’énergie de la thyroïde. Je me lève tranquillement, j’ai besoin de prendre du temps pour moi le matin et en revanche je me surprend à travailler à fond, hyper concentrée et productive entre 20h et 1h voir 2h du matin ! C’est ce constat qui m’a donner l’idée de vous écrire cet article ! Bon ce constat fait, je tente maintenant de me remettre dans un rythme qui favorise la qualité de mon sommeil car c’est indispensable pour une bonne santé. Ce soir dodo à 23h !
L’hiver qui pointe le bout de son nez est souvent associé aux virus comme la grippe, la gastro ou autres rhumes et affections ORL. Ce n’est pourtant pas une fatalité et ce que l’on met dans notre assiette peut nous aider à stimuler nos défenses immunitaires.
On adopte une alimentation saine et biologique.
C’est la base ! Et quand je dis biologique je ne pense pas seulement aux labels bio. Bien sûr, je conseille toujours d’acheter des produits bio ou issus de l’agriculture raisonnée autant que possible. Mais biologique ça veut aussi dire « qui est relatif à la vie ». On va donc adopter une alimentation biologique humaine, qui est faite pour la vie.
On fait donc le plein de fruits et légumes frais et de saison. On pense à toujours intégrer au moins une portion de crus à chaque repas pour les nutriments et la vitalité. On fuit les produits industriels ultra transformés et dénaturés. On évite les faux aliments inhibiteurs de digestion (alcool, café, thé, chocolats), les sucres raffinés et les graisses saturées (produits industriels, viennoiseries, charcuterie, fritures…). On privilégie les bonnes huiles de premières pression à froid riches en oméga 3 comme l’huile de colza, de noix, de lin, de cameline…
Nos intestins, première ligne de défense de notre organisme.
Notre microbiote ou flore intestinale compte des milliards de bactéries amies qui constituent la partie la plus importante de notre système immunitaire (le microbiote représenterait 70 % de l’efficacité du système immunitaire). On va donc bien nourrir ces petites bêtes et en prendre soin.
Aliments riches en pré et probiotiques:
★ Consommer régulièrement et en petite quantités des aliments lactofermentés : légumes lactofermentés comme la choucroute, carotte, betterave… (1 à 2 cuillères à soupe par jour), du miso , des yaourts de brebis ou de chèvre type K-Philus que l’on trouve dans les magasins bio, boire du kéfir de fruit .
★ Le pollen frais. Riche en ferments lactiques appartenant à la famille des lactobacillus (effet probiotique), en composés anti-inflammatoires comme la vitamine E et les caroténoïdes, le pollen frais contribue à garantir l’intégrité fonctionnelle de la muqueuse intestinale et va l’aider à lutter contre l’invasion pathogène par un effet barrière (sécrétion de mucus qui emprisonne les éléments pathogènes et qui seront ensuite éliminés par les selles) et stimuler le système immunitaire.
On peut rajouter du pollen frais (que l’on achète en barquettes surgelées en magasins bio) sur une salade de fruits, dans une compotes ou yaourt…
★ Mais aussi: l’ail, l’oignon, poireau, graines de lin broyées, graines de chia, kiwi, agrumes.
On fait le plein de vitamines et minéraux
Certains aliments vont directement booster notre système immunitaires
★ La vitamine A stimule la production des globules blancs ainsi que celle des anticorps. On la retrouve en grande quantité dans l’huile de foie de morue (nos grands parents / parents en ont un mauvais souvenir mais aujourd’hui il en existe en gélule), mais aussi dans les oeufs (à consommer a la coque, mollet ou au plat afin de conserver le jaune liquide), beurre (préférer un bon beurre cru biologique), crème fraîche (d’un bon fermier bio), parmesan, emmental…
★ La vitamine C stimule le système immunitaire et c’est également un puissant anti-oxydant qui va contribuer à limiter l’oxydation des cellules en général mais donc aussi de nos cellules immunitaires.
★ Les oligo-éléments tels que le zinc, magnésium, cuivre jouent un rôle important dans le système immunitaire. On en trouve donc les coquillages (huîtres, palourdes), fruits de mer, oléagineux (amandes , noix du brésil, graines de sésame…) , lentilles, haricots rouges, céréales complètes…
Le shiitaké: « champignon de vie »
Le shiitaké est un champignon originaire d’Asie où il pousse à l’état sauvage, dans les forêts, sur les troncs de chêne. Des textes datant de 1600 indiquent que ce champignon était donné aux empereurs et aux samouraïs pour ses vertus nutritionnelles et appelé «champignon de vie». Il a été introduit en occident dans les années 70 grâce à une technique de culture sur paille ou sur tronc d’arbre qui a permit de le commercialiser à plus grande échelle.
Des études montrent que la consommation régulière de ce champignon entraîne la prolifération de certaines cellules du système immunitaire (lymphocytes T et NK), permettant donc une amélioration de l’immunité et réduit l’inflammation produite par le système immunitaire.
Mais aussi…
Pour aller un peut plus loin que l’alimentation vois quelques conseils de base pour aider le système immunitaire à rester fort :
Dormir suffisamment
Limiter le stress
Bouger
Ne pas fumer / arrêter de fumer
Vous voilà prêts à affronter l’hiver !
J’espère que cet article vous a plu. N’hésitez pas à me laisser un commentaire sous ce post ou à poser vos questions. J’y répondrai avec plaisir.
La monodiète de raisin est très efficace pour effectuer sans difficulté majeure, une désintoxication à l’automne. Elle est à la fois détoxifiante et revitalisante. Parfait après les petits excès des vacances et avant d’affronter l’hiver !
Qu’est ce qu’une monodiète ?
Une monodiète consiste à ne consommer qu’un seul et même aliment pendant au moins 24h. Les quantités ne sont pas limitées, on mange selon sa faim.
Pourquoi faire une monodiète ?
Notre environnement et nos modes de vie font que notre organisme subit chaque jour un grand nombre d’agressions : additifs alimentaires, pesticides, pollutions, tabac, alcool, alimentation, sédentarité, stress… Ces toxiques sont normalement gérés par nos émonctoires (le foie, les intestins, la peau, les poumons et les reins) qui sont les filtres et les portes de sortie des déchets de notre organisme. Mais à force que les malmener, ils finissent par être saturés et ne font plus correctement leur travail. Notre terrain ou nos humeurs (sang, lymphe, liquides intra et extra cellulaires) s’encrassent et c’est alors qu’apparaissent les maladies.
Une monodiète permet de mettre notre système digestif au repos. Et quand on sait que la digestion peut accaparer jusqu’à 80% de notre énergie, on peut imaginer l’énergie économisée qui servira plutôt à l’élimination de nos déchets accumulés et à la réparation de nos tissus.
Les vertus du raisin :
Il est diurétique,
Il est très riche en antioxydant (resvératrol) qui permet de réduire les dommages exercés par les radicaux libres sur nos cellules,
C’est une bonne source d’oligoéléments : vitamines K, C, B1, B2, B6, manganèse, cuivre, fer, potassium et phosphore,
C’est également un atout pour le système cardio vasculaire,
Et il aurait des vertus anti cancer
Préparer sa cure :
Il convient de faire une petite descente alimentaire, 2-3 jours avant, en adoptant une alimentation végétarienne et en supprimant les excitants (alcool, café, thé, sodas, cigarette…) et les produits industriels.
Quelle durée ?
On peut faire une monodiète sur 1 jour et on peut aller jusqu’à 21 jours.
Si vous n’avez jamais fait de monodiète, commencez par une seule journée. C’est déjà très bien et vous ressentirez déjà un mieux-être surtout si vous avez fait une bonne descente alimentaire.
Pour les périodes longues, au-delà d’une semaine, je vous conseille de vous faire accompagner par un naturopathe qui pourra évaluer votre vitalité avant.
On peut également faire des monodiètes courtes mais plus régulièrement, par exemple 1 jour par semaine.
Quels raisins choisir et comment les consommer?
Je ne peux que vous conseiller d’acheter du raisins bio, histoire d’éviter de faire une monodiète de pesticides ! On le choisi bien mûr pendant sa pleine saison c’est-à-dire entre septembre et octobre.
Les variétés recommandées sont: le chasselas (blanc) en raison de la finesse de sa peau, de sa teneur en sucre équilibrée, et qui est bien digeste, en alternance avec le muscat (blanc ou noir) qui est plus sucré mais un peu moins bien toléré.
Il vaut mieux consommer les raisins entiers. La peau et les pépins se mangent (bien mastiquer !), ils vous apporteront des nutriments que ne contient pas la seule chair du fruit.
Et le vin ne fait pas parti de la monodiète hein !!! (j’en vois venir certains…)
Les quantités ne sont pas limitées. Ecoutez vos sensations de faim. En général, on consomme 1 à 2 kilos par jour répartis sur 3 à 6 repas dans la journée.
Tout au long de la journée vous pouvez boire de l’eau ou des infusions à distance des fruits.
Quels sont les bénéfices d’une monodiète de raisin ?
Repos digestif. Les intestins soulagés de toute fermentation et putréfaction sont balayés par les fibres du raisin, ils se régénèrent.
Drainage hépatique et rénal profond sans être agressif.
Amélioration des états inflammatoires…
Le teint s’éclaircit et la peau s’assainit.
Contres indications :
La monodiète de raisin est totalement contre indiquée aux diabétiques insulinodépendant, aux personnes digérant mal l’excès de sucre ou très affaiblies, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire, les personnes trop maigres, les enfants.
Attention : Entamer une monodiète n’est jamais anodin, votre vitalité doit être suffisante. N’hésitez pas à demander conseil à votre Naturopathe.